Dans un avenir pas si lointain, la mort n'est plus définitive : vous pouvez sauvegarder votre conscience et vos souvenirs et les réimplanter dans un nouveau corps. De fait, pour Takeshi Kovacs, mourir n'est plus qu'un accident de parcours : il a déjà été tué plusieurs fois. C'étaient les risques du métier dans les Corps diplomatiques, les troupes d'élite du Protectorat des Nations unies expédiées à travers la galaxie. Mais cette fois, on le ramène sur Terre pour mener l'enquête : un riche magnat veut élucider sa propre mort. La police a conclu au suicide. Or, pourquoi se suicider quand on sauvegarde son esprit tous les jours, certain de revenir parmi les vivants ?
Mon avis
Carbone modifié, c’est l’histoire de Takeshi Kovacs (enfin, un morceau de son histoire, puisque quand elle commence, il a déjà quelque chose comme cent et quelques années. Ou plutôt, il est né il y a cent et quelques années et a vécu subjectivement 41 ans).
Ça commence fort : il se fait tuer… pour mieux renaître ! Dans le corps d’un autre… C’est un riche Math (abréviation de Mathusalem : ça veut dire ce que ça évoque : il est né il y a très très longtemps…), qui pense avoir été assassiné et a fait revenir Kovacs de son lieu de stockage pour trouver le coupable.
Ça a l’air louche raconté comme ça, hein ?
En fait, tout ceci se passe dans quelques siècles. Les humains ont trouvé d’autres planètes à coloniser, et le moyen de se stocker sur une pile nichée dans leur nuque. Ainsi, mourir n’est plus qu’une question de changement d’enveloppe…
Outre l’histoire que j’ai trouvé originale dans son genre, le style de Morgan est un pur bonheur pour qui aime quand ça va droit au but. Il ne mâche pas ses mots, quoi… Le héros n’est ni un gentil, ni un méchant, mais il se bat pour ce qu’il pense juste (ou pour sauver ses fesses) avec les moyens dont il dispose, et si ça implique de griller littéralement des cervelles, il le fait sans hésitation.
Ça bouge, ça fait badaboum, on a à peine le temps de souffler malgré un joli pavé, et ça fait du bien par où ça passe.
Ça commence fort : il se fait tuer… pour mieux renaître ! Dans le corps d’un autre… C’est un riche Math (abréviation de Mathusalem : ça veut dire ce que ça évoque : il est né il y a très très longtemps…), qui pense avoir été assassiné et a fait revenir Kovacs de son lieu de stockage pour trouver le coupable.
Ça a l’air louche raconté comme ça, hein ?
En fait, tout ceci se passe dans quelques siècles. Les humains ont trouvé d’autres planètes à coloniser, et le moyen de se stocker sur une pile nichée dans leur nuque. Ainsi, mourir n’est plus qu’une question de changement d’enveloppe…
Outre l’histoire que j’ai trouvé originale dans son genre, le style de Morgan est un pur bonheur pour qui aime quand ça va droit au but. Il ne mâche pas ses mots, quoi… Le héros n’est ni un gentil, ni un méchant, mais il se bat pour ce qu’il pense juste (ou pour sauver ses fesses) avec les moyens dont il dispose, et si ça implique de griller littéralement des cervelles, il le fait sans hésitation.
Ça bouge, ça fait badaboum, on a à peine le temps de souffler malgré un joli pavé, et ça fait du bien par où ça passe.
J'avais également beaucoup aimé ce livre et sa suite. Je n'ai par contre jamais lu le tome 3... Honte à moi, surtout que l'auteur est super sympa !
RépondreSupprimerJe ne le connais pas personnellement, mais il a l'air sympa en effet ^^
SupprimerJe crois que c'est une série qui ne doit pas se lire d'une traite... c'est tellement dense et complexe que ça serait risquer l'overdose et ça serait dommage! J'ai mis presque deux semaines à lire le 3e, et pourtant je n'avais que ça à faire de mes journées!