samedi 25 février 2012

Hunger Games, tome 3 - Suzanne Collins


La révolte
Contre toute attente, Katniss a survécu une seconde fois aux Hunger Games. Mais le Capitole crie vengeance. Katniss doit payer les humiliations qu'elle lui a fait subir. Et le président Snow a été très clair: Katniss n'est pas la seule à risquer sa vie. Sa famille, ses amis et tous les anciens habitants du district Douze sont visés par la colère sanglante du pouvoir. Pour sauver les siens, Katniss doit redevenir le geai moqueur, le symbole de la rébellion. Quel que soit le prix à payer.
Mon avis
Cette critique-là, je crois que je vais avoir du mal à la faire… (ça se voit pas, mais à ce stade-là ça fait cinq bonnes minutes que je fixe bêtement mon écran). Je suis à la fois déçue et sur le cul. Déçue par tous ces morts, toute cette tristesse, toute cette horreur qui se dégagent de ce livre, par cette fin vaguement déguisée en happy end mais qui n’en est pas un du tout. En même temps, je sais qu’on pouvait pas s’attendre à un final qui se résumerait par « tout le monde se retrouve, rit, se raconte de belles histoires, fait la teuf et échange plein de bisous ». Sur le cul parce que, justement, cette fin est parfaite, elle ne pouvait être différente. Katniss ne pouvait pas sortir de tout ça fraîche comme une rose… euh… un pissenlit et infiniment heureuse d’être en vie, bien dans sa tête et tout et tout. Pas de grosse baffe ici mais une succession d’événements plus ou moins horribles qui m’ont fait relire certains passages plusieurs fois pour être sûre que je n’hallucinais pas. Suzanne Collins n’a aucune pitié, elle massacre ses personnages les plus attachants sans le moindre scrupule et laisse à peine quelques lignes pour le digérer avant de passer à la suite, plus terrible encore.
Même s’il m’a tenue en haleine du début à la fin, je ne classerai pas ce troisième tome dans mes coups de cœur auprès du premier et du second, parce que je reste désespérément une amatrice de conclusions heureuses, et que dans ce livre, même les petits moments de bonheur sont presque systématiquement assombris par de terribles malheurs. Hunger Games n’est pas une lecture de divertissement, c’est une série dont on ne sort pas indemne, et certainement pas heureux. Pas de soupir de soulagement, pas de petit sourire de contentement. On referme plutôt la dernière page avec une boule dans la gorge et quelque chose entre l’envie de hurler et l’envie de chialer (voire les deux en même temps).
Pour conclure, une trilogie exceptionnelle, fascinante, qui frise l’excellence mais ne laisse aucune place à l’espoir et à la légèreté. J’ai hâte de voir ce que Suzanne Collins va nous pondre après ça !

mardi 21 février 2012

La fille du Soleil Noir, tome 1 - M.L.N. Hanover


Esprits impurs
Lorsque Jayné Heller débarque à Denver pour organiser la succession de son oncle Eric, mystérieusement assassiné, son univers vacille. Outre une fortune étourdissante, ce dernier lui a donné une mission : combattre le Collège Invisible, une cabale qui menace d'abattre les frontières entre notre monde et celui des esprits impurs qui rôdent à côté. Entourée d'une équipe improbable, Jayné comprend que, pour survivre dans cet univers étrange et dangereux, elle va devoir en maîtriser les règles... ou les réinventer.
Mon avis
Au risque de passer pour une sexiste, le livre aurait peut-être été meilleur s’il avait été écrit par une femme (d’ailleurs c’est ce que je croyais quand je l’ai acheté, sur un coup de tête parce que e-book était en promo (ouf)). L’auteur a pris le risque d’écrire une histoire menée par une héroïne, et il aurait peut-être dû s’abstenir. Il ne doit pas y connaître grand chose en psychologie féminine, du coup Jayné est un personnage plat, creux et sans beaucoup de personnalité. Elle est censée être une grande gueule (sic), mais c’est plutôt une jeune femme sans grand intérêt et stéréotypée à souhait (je suis terrifiée alors pour me réconforter je vais claquer 8000 dollars en fringues, mais je m’en veux parce que normalement je suis pas comme ça alors je donne tout à un foyer de femmes battues. Et tout et tout). Remarque, les personnages secondaires, de gentils mâles dévoués, ne brillent pas vraiment par leur profondeur, eux non plus. En gros, lui c’est Machin, il est blond aux yeux bleus et parle par onomatopées. Nice to meet you.
Pour l’intrigue, ça sent trop le « ce genre-là marche comme ça avec ces ingrédients, on va donc mettre ça et puis ça ». Du coup, ça donne une histoire aux ficelles épaisses comme des cordes : Jayné se découvre brusquement des superpouvoirs qu’elle sait pas d’où ils viennent mais que wahou, ils marchent trop bien et pile quand il faut sans même avoir à se concentrer. Et oh tiens, y’a un mâle, là, le premier qu’elle rencontre au début de cette aventure, ah ben tiens, ils vont bien finir par coucher ensemble ces deux-là (et effectivement, à peine quelques jours après leur rencontre, paf ils couchent ensemble, mais bon, ils se sont quand même pas mal tourné autour avant : sourires timides, effleurements de mains et rougissements jusqu’aux lobes des oreilles (sic encore), le truc torride quoi, le coup de foudre à te faire tomber par terre en mouillant ton slip). Et puis, cerise sur le gâteau, elle hérite, comme par hasard, d’une immense fortune et de quelques modestes propriétés un peu partout dans le monde, comme ça, la question des moyens c’est réglé, facile, ça fait un truc de moins sur lequel se creuser la cervelle (parce que si, en plus, fallait la faire galérer à travailler comme serveuse dans un bar minable, ça ferait vraiment pas classe, et surtout ça prendrait trop de temps).
Mais là, non, pas le temps, faut que ça défile, mais alors du coup, va comprendre ce que veut dire tout son charabia : loupines, qi, mojo (quoique ça, ça me dit quelque chose)… qui sont les trois seuls termes que j’ai réussi à retenir parmi la pléiade d’appellations barbares qui ne trouvent pour la plupart aucune explication, ou très, trèèès vague. Genre, ça n’a aucun intérêt d’appeler un loup-garou un loup-garou, un vampire un vampire, un démon un démon, tout le monde le fait déjà, c’est trop has-been. Je suis pas contre les auteurs qui se construisent un monde bien à eux, mais des explications, que diable, c’est trop demander ? J’ai cassé ma boule de cristal la semaine dernière, merde !
Point de vue technique, l’écriture est parfaite, très bien construite, sans la moindre faute d’orthographe, de conjugaison ou de grammaire (ça devient assez rare pour mériter d’être souligné et applaudi… de ce côté-là, entre autres, Milady/Bragelonne est pour moi l’une des meilleures maisons d’édition actuelles, c’est en partie pourquoi il m’arrive souvent d’acheter leurs livres les yeux fermés, et il est assez rare que je le regrette) mais il n’y a pas vraiment de style, juste un récit plutôt plat qui ne fait pas frémir une tripe, pas même quand l’action est (censée être) à son comble. Vraiment dommage, le potentiel y était, mais je trouve qu’il a été mal exploité, ou plutôt, que l’auteur n’a pas assez mis de lui-même dans cette histoire. Je suis sûre qu’il ne manquait pas grand chose, mais c’est ce qui a fait toute la différence pour moi.
Voilà, donc, pour résumer, je me suis plutôt fait chier, et j’ai comme la sensation d’avoir un peu perdu mon temps alors que j’étais partie hyper confiante (c’est ça, des fois, le problème d’une fille superficielle : la couverture ne fait pas tout…). Même par curiosité, je ne pense pas que je lirai la suite.
(Ffou, v’là la tartine, faut croire que l’ennui m’inspire…)

vendredi 17 février 2012

Hunger Games, tome 2 - Suzanne Collins


L'embrasement
Après le succès des derniers Hunger Games, le peuple de Panem est impatient de retrouver Katniss et Peeta pour la Tournée de la victoire. Mais pour Katniss, il s'agit surtout d'une tournée de la dernière chance. Celle qui a osé défier le Capitole est devenue le symbole d'une rébellion qui pourrait bien embraser Panem. Si elle échoue à ramener le calme dans les districts, le président Snow n'hésitera pas à noyer dans le sang le feu de la révolte. A l'aube des Jeux de l'Expiation, le piège du Capitole se referme sur Katniss...
Mon avis
Après le gros coup de cœur du premier tome (tu te souviens, les yeux écarquillés et la bave aux lèvres), c’est un peu stressée que je me suis plongée dans le second. Ici, c’est quelques mois après les Jeux que nous retrouvons Katniss, qui vit maintenant à l’aise dans une belle maison du village des vainqueurs avec sa mère et sa petite sœur. On est tenté de se dire : bon, ok, la fin du premier tome promettait un peu remue-ménage dans le régime totalitariste qui étouffe Panem, mais de là à en faire encore deux tomes… C’est ce que je me suis dit jusqu’à un bon tiers du livre. Je voyais déjà Katniss devenir le symbole vivant d’une grosse révolution, mener ses troupes jusqu’à la chute du Capitole et basta. Ouais, bon, deux tomes d’intrigues politiques et de révolutions sanglantes, je me suis dit que ça allait vite me gaver.
Quand tout à coup, vers la moitié du livre, je me suis pris une espèce de torgnole dans les dents, je m’y attendais tellement pas que si j’avais pas été tranquillement allongée dans mon lit je serais probablement tombée par terre. Et là, tout s’enchaîne à un rythme effréné, jusqu’à la toute dernière ligne du bouquin. Ce que j’aime chez Suzanne Collins, c’est qu’elle sait raconter tout ce qui se passe sans y passer trente pages, en deux lignes elle te fait appréhender une situation comme si t’étais en plein dedans, et même si elle ne fait pas dans le détail tu peux tout visualiser rien qu’en fermant les yeux… Du coup, pas le temps de souffler, et j’ai eu tellement de mal à lâcher le livre que je suis restée éveillée jusqu’à 2h hier soir (bon, dit comme ça on se dit ouais, bof, pas de quoi en faire tout un plat, mais il faut savoir que je suis une marmotte. Une vraie. Et qu’en plus on est en période de semi-hibernation, alors normalement, après une journée de boulot, à 23h c’est déjà un exploit si y’a encore quelqu’un).
Je n’en dirai pas plus, mais je sais déjà que je vais ouvrir le troisième tome avec les mains qui tremblent et les dents qui font mal d’avance…

mardi 14 février 2012

Banished - Sophie Littlefield


Résumé maison : À seize ans, Hailey Tarbell, élevée par une grand-mère méchante et cachottière, ne sait pas encore qu’elle descend d’une longue lignée de guérisseuses, jusqu’à ce qu’un jour, sa tante Prairie, dont elle ne connaissait même pas l’existence, débarque à Gypsum, la petite ville du fin fond du Missouri où elle vit tant bien que mal et d’où elle rêve de partir, avec des réponses sur son passé qui pourraient bien vite menacer son avenir…
Mon avis
Hailey est une jeune fille assez différente de ce qu’on voit souvent dans les romans Young Adult : elle a vraiment une vie de merde, et pas seulement parce que ses parents lui refusent le dernier Blackberry en vogue. Elle n’a même pas de parents, en fait, juste une horrible grand-mère qui pue (enfin, je l’ai imaginée comme ça) et deale de la drogue aux lascars du coin, lesquels de se gênent pas pour mater sa petite-fille et lui faire quelques propositions salaces à peine voilées. C’est elle qui fait tout à la maison, y compris l’éducation de son petit frère d’adoption, Chub, un petit garçon adorable mais qui semble avoir un certain retard…
Une sorte de cendrillon des temps modernes, donc, mais sans son prince charmant – une autre originalité de ce roman. Pas d’amourette adolescente ici, du coup, mais une histoire vraiment bien ficelée, à mi-chemin entre le thriller et le fantastique, dans laquelle les origines obscures de Hailey se rappellent à elle bien malgré elle et l’entraînent dans une succession d’événements dont elle se serait bien passé, mais qui tiennent le cruel lecteur en haleine du début à la fin, particulièrement dans la seconde moitié du livre, très riche en révélations…
Je m’étonne que Sophie Littlefield soit encore méconnue en France. Je suis certaine qu’elle aurait beaucoup de succès, surtout avec l’avènement de la littérature Young Adult ces dernières années. Avec son imagination et son style percutant (enfin, je l’ai lu en VO, alors j’ai eu cette impression, quand j’étais pas en train d’ouvrir le dico toutes les trois pages), elle se ferait vite sa petite place parmi les autres. La sortie en France ne semble pas encore prévue, mais bon, j’m’en fous, ça ne m’empêchera pas de dévorer la suite, Unforsaken, toujours en VO, et p’t’être même sa trilogie dystopique, Aftertime, qui m’a l’air vraiment pas mal.

vendredi 10 février 2012

Immortels, tome 2 - Cate Tiernan


La traque
Nasty trouve tant bien que mal sa place à River’s Edge, où elle réfléchit à son passé et à ses nouveaux choix de vie. Mais la présence de Reyn reste problématique : Nasty le désire autant qu’elle le hait. Elle ne peut l’aimer car il a tué sa famille, et pourtant… Une nuit, Nasty fait un cauchemar troublant, où apparaît son ancien ami Incy, qu’elle n’a pas revu depuis sa fuite. Elle le voit devant un feu de bois où se consument les autres membres de leur ancienne bande. Peu de temps après, Nasty se surprend à effectuer un acte de magie sans le vouloir, comme si sa nature originelle se réveillait en situation de danger. L’instant n’a duré qu’une seconde, mais elle a bel et bien pratiqué de la magie noire, une forme d’énergie détectable par les immortels à la recherche d’autres immortels... comme Incy.
Mon avis
Vu comme j’avais apprécié le premier tome, le second n’est pas resté bien longtemps au fond du placard. Je le regrette bien fort. Ben oui : la suite n’est pas encore sortie, même pas en VO. Elle sort « courant 2012 ». Tu trouves pas ça hallucinant, toi, qu’on nous laisse attendre comme ça, comme des cons, sans même nous donner de date précise ? Et je fais quoi moi, en attendant ? Oui, bon, d’accord. J’ai plein de trucs à lire en attendant. Des trucs super, en plus de ça (et d’autres moins, je crois). Mais quand même. J’ai BESOIN du beau viking musclé. D’autant plus qu’on ne l’a pas assez vu dans ce tome. Les aventures de Nastasya ont eu beau être très intéressantes, moi ça m’aurait pas dérangé qu’elle passe son temps à se rouler dans la paille avec lui (j’aurais pu imaginer que c’était moi). Au lieu de ça, elle est partie se vautrer dans la catastrophe qu’est sa vie. Je sais, il fallait bien que ça arrive. Et puis sinon, c’est Harlequin qui aurait édité tout ça, n’est-ce pas.
Mais non, là, on a quand même une intrigue pas trop mal. Je dirais pas que la surprise m’a frappée toutes les cinq minutes, mais il y a de quoi tenir en haleine du début à la fin (surtout à la fin !), avec une écriture bien rythmée, et des personnages qu’on découvre ici plus en profondeur, et avec plaisir (ou pas). Si les nombreux clins d’œil au lecteur deviennent parfois agaçants et semblent tomber comme un cheveu sur la soupe, Nastasya reste tout de même une héroïne très sympa et très humble, facilement abordable par nous, éphémères petits mortels que nous sommes. Je suis même entrée tellement facilement dans le personnage que ça m’a parfois fait bizarre, en levant les yeux de mon bouquin, de me dire que j’allais en fait vieillir et finir par mourir dans quelque chose comme soixante toutes petites années.
Bref, un très bon moment d’évasion, qu’il me tarde de poursuivre ! La suite promet bien des roulades dans la paille et pas mal de révélations sur les origines et les capacités de notre bonne vieille Nasty...

mercredi 8 février 2012

Shutter Island - Dennis Lehane


Nous sommes dans les années cinquante. Au large de Boston, sur un îlot nommé Shutter Island, se dresse un groupe de bâtiments à l'allure sinistre. C'est un hôpital psychiatrique pour assassins. Le Marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule ont été appelés par les autorités de cette prison-hôpital car l'une des patientes, Rachel Solando, manque à l'appel. Comment a-t-elle pu sortir d'une cellule fermée à clé de l'extérieur ? Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente. Oeuvre incohérente d'une malade ou cryptogramme ? Progressivement, les deux policiers s'enfoncent dans un monde de plus en plus opaque et angoissant, jusqu'au choc final de la vérité.
Mon avis
J’ai bien du mal à pondre un commentaire potable sur ce livre. Pourtant, je l’ai aimé, beaucoup, même. Il y règne dès le début une atmosphère très particulière, étrange, lourde, sombre. Forcément, dans une histoire qui se passe sur une île réaménagée en hôpital psychiatrique pour cas très lourds, on va pas se retrouver au pays des Bisounours. Le marshal Teddy Daniels arrive là, accompagné d’un coéquipier qu’il vient tout juste de rencontrer, Chuck Aule, pour enquêter sur la disparition d’une détenue – hum, pardon… d’une patiente –, avec son propre passé et ses propres douleurs. On entre sans peine dans le personnage, dans sa tête et ses ressentis, et ça n’en rend ce livre que plus prenant. On entre d’emblée dans une histoire étrange, avec beaucoup de zones d’ombre, de mystères et de choses qu’on ne peut s’expliquer. Et plus on avance, moins on a de réponses, bien au contraire. Page après page, le mystère s’accentue, tant et si bien qu’on a parfois l’impression de sombrer soi-même dans la folie de tous ces personnages aussi louches les uns que les autres, personnel soignant compris…
Et puis, tout à la fin, les réponses arrivent aussi brusquement qu’une tarte dans la tronche, que j’ai pris en pleine figure sans comprendre ce qui m’arrivait. C’était ma première rencontre avec Dennis Lehane, et j’espère bien que ça ne sera pas la dernière. Le jour où j’aurai besoin de me faire retourner le cerveau, je saurai à quelle porte frapper !

lundi 6 février 2012

Wings, tome 3 - Aprilynne Pike


Wild
Laurel is a faerie, but one brought up as human. Since discovering her true identity she has been torn between two worlds – and between her faerie-guard, Tamani, and her human boyfriend, David. Laurel thought she had chosen wisely, but now the walls that separate her worlds are crumbling and ennemies are moving closer. Who can Laurel trust ?
Mon avis
Troisième tome de la saga Wings, Wild (Illusions en VO et VQ, cherchez pas, les britanniques ont parfois des idées étranges) fait suite à Spells (Sortilèges en VQ). J’avais beaucoup aimé le premier tome, un peu moins le second ; j’ai aimé ce troisième un peu plus que le second mais toujours un peu moins que le premier. J’ai encore du eu mal à retrouver ce qui m’avait plu au début : une idée un peu nouvelle, la découverte des origines de Laurel, sa rencontre avec David, puis Tamani… Ici, le triangle amoureux est de plus en plus présent, voire omniprésent et occulte un peu trop l’intrigue, qui pourtant prend une tournure bien intéressante et mériterait un peu plus d’attention.
On en apprend tout de même plus (et de bonnes !) sur certains personnages et le pourquoi du comment de tout ce schmilblick commence sérieusement à prendre forme, jusqu’à ce que… pouf ! on arrive à la dernière page… avec plus de questions que de réponses, pour le coup.
Une lecture toutefois agréable, et je ne manquerai certainement pas la suite (et fin), Destined, qui sortira le 1er mai 2012 en VO et promet quelques aventures et révélations (j’espère) !
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