L'Ange du ChaosJeune aspirant au service de l'Empire de Lumière, Cellendhyll de Cortavar a été trahi par les siens et accusé à tort du meurtre de son mentor. Laissé pour mort dans un cachot, il n'a dû sa survie qu'à l'intervention des mystérieuses puissances du Chaos. Dix années ont passé. Sous la coupe de Morion, le Prince des Apparences, le jeune homme idéaliste est devenu un mercenaire impitoyable. On le nomme désormais l'Ange du Chaos, et il ne poursuit qu'un seul but : se venger de ses anciens compagnons. Morion lui confie alors une délicate mission : infiltrer le Conseil de l'Empire de Lumière. Après dix années d'attente au service du Chaos, le moment est venu pour Cellendhyll d'accomplir sa vengeance...
Mon avis
Je me souviens des toutes premières pages du tout premier tome, l'Ange du Chaos. J'y comprenais rien, j'avais du mal à m'insérer dans l'histoire, je me suis dit bon sang, encore un de ces trucs de fantasy compréhensibles que par les geeks. Et puis, très rapidement, au fil des pages, j'ai fait connaissance avec Cellendhyll, le héros du cycle, un personnage à la fois antipathique et charismatique, auquel je n'ai eu aucun mal à m'attacher. Et puis avec d'autres personnages, beaucoup de détestables et quelques uns auxquels on s'attache aussi, puis avec un monde très complexe mais construit et décrit avec une précision effarante.
Ce monde se décompose en fait en trois mondes, ou plutôt en plans : la lumière, le chaos et les ténèbres, chacun régi par ses propres lois et tous ennemis les uns des autres. Dit comme ça, on se dit : facile, la lumière c'est les gentils, les ténèbres les méchants et le chaos c'est le bordel au milieu, c'est du vu, revu et déjà vu. Hé ben non! Il y a des méchants partout, et les Lumineux sont pas les derniers à faire des coups vaches...
Dans tout ce bazar, Cellendhyll, qui se promettait à un avenir lumineux, est trahi par les siens et recueilli par le Chaos pour intégrer la très secrète équipe des Agents des Ombres, guerriers discrets mais redoutables.
Et c'est un pur régal. L'imagination et la plume de cet auteur sont un plaisir pour l'œil comme pour les neurones, mais aussi pour les tripes. C'est violent, il y a du sexe, ouais, la recette des ventes faciles, mais au delà de ça il y a la complexité des personnages et des liens entre eux, des scènes tellement précises qu'on se croirait dans un film alors qu'il n'y passe pas trois pages... Bref, il y a le truc qui en fait pour moi un inoubliable (et une série que je relirai très certainement).
Ce monde se décompose en fait en trois mondes, ou plutôt en plans : la lumière, le chaos et les ténèbres, chacun régi par ses propres lois et tous ennemis les uns des autres. Dit comme ça, on se dit : facile, la lumière c'est les gentils, les ténèbres les méchants et le chaos c'est le bordel au milieu, c'est du vu, revu et déjà vu. Hé ben non! Il y a des méchants partout, et les Lumineux sont pas les derniers à faire des coups vaches...
Dans tout ce bazar, Cellendhyll, qui se promettait à un avenir lumineux, est trahi par les siens et recueilli par le Chaos pour intégrer la très secrète équipe des Agents des Ombres, guerriers discrets mais redoutables.
Et c'est un pur régal. L'imagination et la plume de cet auteur sont un plaisir pour l'œil comme pour les neurones, mais aussi pour les tripes. C'est violent, il y a du sexe, ouais, la recette des ventes faciles, mais au delà de ça il y a la complexité des personnages et des liens entre eux, des scènes tellement précises qu'on se croirait dans un film alors qu'il n'y passe pas trois pages... Bref, il y a le truc qui en fait pour moi un inoubliable (et une série que je relirai très certainement).
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