À quinze ans, Nothing, adolescent rebelle et mal dans sa peau, s'enfuit de chez ses parents. Sa route croise celle des Lost Souls, créatures étranges, vêtues de noir, qui boivent une liqueur au goût de sang. Insatiables, sensuels, sauvages, ce sont des prédateurs sans loi qui n'obéissent qu'à leurs instincts. Avec Molochai, Twig et Zillah, Nothing part en quête d'amour, de sexe et de violence au son de longs riffs lancinants dans les boîtes punk de La Nouvelle-Orléans, et découvre la vérité sur ses origines... Poppy Z. Brite nous entraîne dans un univers noir où les vampires profitent de leur immortalité pour s'adonner à toutes les perversions et braver tous les interdits de la société puritaine américaine. (Commentaire personnel : celui qui a écrit ce résumé s’est un peu mélangé les pinceaux dans l’histoire… Mais bon, disons que globalement, ça résume bien l’ambiance…).
Mon avis
Poppy Z. Brite sait allier horreur et poésie avec un naturel effrayant. Elle sait manier les mots avec subtilité et les émotions de son lecteur avec talent. Elle sait donner une atmosphère toute particulière à ses histoires, une atmosphère chaleureuse et intimiste, comme si on était en train de l’écouter la raconter de vive voix, blottis sous le porche d’une maison perdue dans la chaleur humide des bayous.
Elle aime ses personnages, Poppy. Elle les décrit avec amour et tendresse, même quand ils font des choses terribles.
Parce que oui, ne vous y trompez pas : si c’est de la poésie douce et langoureuse que vous recherchez, oubliez tout de suite. De même si vous cherchez de la bit-lit avec de beaux mâles affriolants (ou fadasses, au choix), s'éprenant de jeunes filles caractérielles. Chez Poppy, ça saigne à flots, ça dévore, ça déchire les chairs, ça fouit les entrailles. Ça hurle, ça gémit de douleur, ça souffre atrocement. Ça boit, ça se drogue, ça gerbe. Les vampires sont de vrais vampires, qui massacrent sans états d'âme. Ils baisent sans ce soucier de ce qu'ils baisent, du moment que c'est à leur goût. En résumé, c’est crade. Mais bizarrement, c’est beau !
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