Cassia, 17 ans, vit dans une Société prétendument idéale qui dicte tout : les distractions, le travail, le lieu d’habitation, la nourriture, les vêtements, même la mort est programmée. Mais surtout, les Officiels organisent les mariages selon des critères de compatibilité idéale. Aussi, quand Cassia apprend qu’elle est promise à Xander, son meilleur ami depuis l’enfance, tout semble parfait ! Étrangement, c’est le visage d’un certain Ky qui apparaît sur le fichier numérique consacré à son Promis, avant que l’écran ne s’obscurcisse… Une erreur, lui dit-on ? Car Ky est issu d’une classe inférieure et n’a pas le droit de se marier. Intriguée, Cassia cherche à mieux connaître ce garçon au passé mystérieux. Ky est un garçon sensible qui lui fait découvrir l’écriture, la création poétique…
Mon avis
Ah, que dire… Je crois que la dystopie dérape. Pour moi, la dystopie, c’est se faire peur en imaginant ce que l’humanité pourrait devenir dans un futur plus ou moins proche, c’est retenir son souffle en se demandant ce qui va encore tomber sur le coin de la gueule de nos héros (enfin, héroïnes, la plupart du temps). Éventuellement, je ne suis pas contre une amourette, pourvu qu’elle vienne intensifier le tout (et pourvu que le mâle soit beau et musclé… ou au moins qu’il ait quelque chose qui fait rêver, quoi).
Ici, c’est l’inverse : on a l’amourette (on en bouffe plus que nécessaire, d’ailleurs), et on tente plus ou moins vainement d’intensifier le tout avec une intrigue… qui sert l’amourette et seulement l’amourette. Bref, Cassia est amoureuse, mais pas du bon donc ça fout le bordel et ça met tout le monde en danger, et voilà, on a notre histoire, passionnant, hein. Je n’ai pas trouvé grand chose d’intéressant à Cassia, elle n’a pas énormément de personnalité et réfléchit beaucoup… un peu trop ; Ky m’a semblé un peu fade, même s’il avait du potentiel… Seul Xander aurait pu retenir mon intérêt, seulement il n’est qu’un figurant dans le pseudo triangle amoureux, du coup on n’en retient pas grand chose au final.
Bon, je dis pas que j’ai pas apprécié, ça se lit vite, ça passe le temps, m’enfin heureusement que ça dure pas 600 pages, sinon j’aurais fini par me transformer en guimauve géante.
Enfin, je dis ça mais en bonne masochiste au neurone autodestructeur, je lirai le second tome, mais c’est juste parce qu’il se trouve déjà dans ma montagne à lire (et que j’aime me faire mal, de temps en temps).
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