Guerrier des LunesCellendhyll de Cortavar, l'Agent des Ombres, tourne comme un fauve en cage dans la citadelle du Chaos après la trahison d'Estrée d'Eodh, son amante.
Piégée par sa pire ennemie, la baronne Melfynn, il est accusé à tort d'avoir agressé une jeune femme et se retrouve châtiée par Ellvanthyell, l'archimage du Chaos, qui lui inflige une terrible correction.
C'en est trop pour lui. Il brise l'allégeance qui le liait à Morion, son maître, et s'échappe. Pourchassé par les sbires de Morion, il décide de se réfugier au sein de la cour de Priam, l'Empereur de Lumière, et en profite pour renouer avec la belle Constance de Winter, agent secret de l'Empereur, qui ne le laisse pas insensible.
L'hospitalité de Priam est tout aussi surprenante qu'agréable, et l'Empereur ne cache pas qu'il aimerait faire de l'Adhan son chevalier-lige. Mais le repos de Cellendhyll ne sera que de courte durée. Il ne tarde pas à se faire de nouveaux ennemis du côté des seigneurs de Lumière. Pire encore, un tueur aussi insaisissable que mystérieux décime les colons de la Terre du Nord, tandis que les féroces tribus pictes se soulèvent...
Mon avis
Depuis le temps que je l'attendais, ce sixième tome qui amorce la seconde saison du cycle de l'Agent des Ombres ! Eh bien, je ne suis pas déçue : Cellendhyll est toujours égal à lui-même, bien sûr, pour mon plus grand plaisir. Et, pour plus de plaisir encore, on découvre enfin l'Empire de la Lumière plus en profondeur, notamment le fameux et mystérieux Priam, de nouvelles contrées, de nouveaux personnages et, évidemment, de nouveaux ennemis !
Plus encore que dans les précédents tomes, on va de combat en aventure à un rythme effréné, on vogue dans cet univers savamment construit par Michel Robert sans en perdre une seule miette, on slalome entre les coups durs, les coups bas, les coups de dague et les coups de boule à en perdre haleine, tout est tellement bien décrit qu'on entend presque la douce symphonie des lames qui s'entrechoquent et des nez qui se brisent et on voit l'Ange, en digne chef d'orchestre, effectuer avec grâce (et sauvagerie) sa danse meurtrière... Le tout saupoudré, toujours, de cette petite pointe d'humour noir caractéristique de l'auteur et de quelques clins d'œil amusants.
Et enfin, un final qui promet un septième tome explosif. En bref, que du bonheur !
Chapeau bas également pour la couverture, tout simplement sublime.
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