RebelleDans le monde où vit Gaia, il y a ceux qui habitent dans l'Enclave, derrière les murs du Bastion, et ceux, pauvres, comme elle, qui vivent à l'extérieur. Tous les mois, la jeune fille aide sa mère, sage-femme, à donner à l'Enclave un quota de trois bébés, qu'elle marque d'un étrange dessin à l'encre. Jusqu'au jour où ses parents sont brutalement emprisonnés. Gaia comprend alors que le Bastion en a après le ruban que son père lui a légué et sur lequel est brodé un mystérieux code. Le temps est venu pour la jeune fille de choisir : continuer à servir l'Enclave, ou y pénétrer pour tenter de percer les secrets du ruban. Au péril de sa vie.
Mon avis
Voilà une dystopie young adult somme toute assez classique dans sa forme : un futur dans lequel les événements climatiques et politiques ont poussé l’humanité à la régression, avec tout de même quelques innovations technologiques qui permettent au lecteur de se souvenir que l’histoire ne se passe pas au Moyen-Âge, une société aux inégalités extrêmes, soigneusement compartimentée et presque confinée dans des espaces plus ou moins clos, un système dans lequel seules quelques personnes détiennent la toute puissance mais qui commence à devenir sérieusement bancal, d’autant plus que l’héroïne courageuse à la forte personnalité et aux tendances légèrement rebelles va se trouver par la force des choses poussée à mettre le bordel dans tout ça et à devenir une sorte d’icône de la probable révolution à venir…
Classique, donc, mais pas banale. Ici, on aborde certes les thèmes récurrents de l’oppression, de l’injustice, de l’immense supériorité des riches sur les pauvres, mais pas que. Ce que j’ai trouvé le plus intéressant dans cette histoire, c’est la façon d’aborder le sujet de la consanguinité, duquel tout va découler. Bon, je vais pas non plus tout raconter, hein, mais l’auteure nous a concocté là une histoire vraiment bien ficelée et très prenante, avec des personnages attachants, beaucoup de rebondissements, pas mal de suspense, quelques passages émouvants et puis, évidemment, un peu de romantisme, parce que c’est bon pour le moral ! (En tout cas, pour le mien, ça l’est.)
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