Fièvre rougeJe suis une Sidhe-seer, une humaine capable de voir les faës, ces effrayantes créatures d'un autre monde installées parmi nous depuis des millénaires et dissimulées sous des voiles d'illusion. Mon univers a commencé à se fendiller à la mort de ma sœur, et j'ai l'impression que, depuis il n'en finit plus de s'effondrer. Je ne parle pas seulement de mon petit monde personnel : il s'agit aussi du vôtre. Les murs entre humains et faës sont en train de s'écrouler. Et je suis la seule à pouvoir nous sauver.
Mon avis
Chose promise chose due, j’ai donné du saperlotte et du crévindieu toutes les trois pages en moyenne. J’ai également épuisé mon ventilo. (Voir tome 1, si ce n’est pas déjà fait). Cette fois, je me force à ne pas me jeter sur le troisième tome tout de suite. Faut savoir faire durer la torture le plaisir. Mais j’ai quand même commandé le cinquième, on sait jamais, si je l’ai pas déjà sous la main au moment voulu je risque de virer dingue. Il faut aussi que j’achète quelques ventilos en rab, tiens.
Mac poursuit sa quête de vengeance et prend du grade. Le combat intérieur qui fait rage entre Glam’Mac, la jolie blonde à la vie facile et Primitive Mac, la brunette à moitié sauvage et sans pitié, est un vrai plaisir. Quant à la bataille dans laquelle s’affrontent la Sidhe-seer et son séduisant et mystérieux mentor, que dire… on passe du rire aux dents qui grincent, puis au ventilo au bord du court-circuit en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Et les relations sur fond de « je te déteste, prends-moi là tout de suite sur la table », je dois bien avouer que j’adore ça (mais que dans les livres, hein. Dans la vraie vie c’est plutôt relou).
Inutile de préciser que Barrons continue de gravir les échelons dans le classement des hommes de ma vie et risque d’y rester un petit moment. Parviendra-t-il à détrôner Cellendhyll de Cortavar, Reyn le Beau Viking Musclé et autres mâles appétissants ? En tout cas, on peut sans hésiter le couronner BMM du mois.
Côté histoire, l’action coule à flots, les rencontres aussi inattendues qu’indésirables s’enchaînent et le suspense se fait souvent insoutenable. Dublin est assaillie de créatures en tous genres, Mac ne sait plus où donner de la tête et se retrouve dans des situations, aux choix : désespérées, désespérantes, humiliantes, cocasses, consternantes, torrides, troublantes, éprouvantes, bref, elle en chie mais s’en sort toujours bravement (mais pas toujours proprement). J’ai eu bien du mal à poser mon livre à chaque fois qu’il fallait aller bosser / dormir / faire des trucs bassement humains (quoique, le minimum : le linge à ranger s’accumule un peu partout dans mon appart et j’ai toujours pas fait ma déclaration d’impôts) (et encore, je lis en mangeant) et c’est le souffle court qu’il m’a bien fallu, à chaque fois, me résigner à le poser.
Et pour le style, je suis de plus en plus séduite. Sous ses airs humbles, la plume de Karen Marie Moning est redoutable. C’est fluide, simple mais pas trop, efficace et précis, tout en étant délicieusement mélodieux. KMM m’a tuer.
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