Takeshi Kovacs crie vengeance ! Il a déclaré la guerre aux extrémistes religieux de la Nouvelle Apocalypse et est bien décidé à les éliminer jusqu'au dernier. À peine de retour sur son monde natal, Harlan la planète océan, Kovacs est jeté dans un ouragan d'intrigues politiques et de mystères technologiques tandis que les fantômes de son propre passé de violence se rappellent à lui. Quellcrist Falconer, leader révolutionnaire, serait revenue d'entre les morts ! Et qui lance-t-on à ses trousses? Une réplique illégale de Kovacs, en hibernation depuis deux cents ans, qui ne compte pas partager sa nouvelle existence avec un sosie criminel sur le retour. Dans ce chaos, une chose est sûre: un certain Takeshi Kovacs va devoir mourir. Pour de bon.
Mon avis
Suite et fin des aventures toujours aussi mouvementées de Takeshi Kovacs, après Carbone modifié et Anges déchus.
Ici, on retrouve notre ex-Diplo quelques décennies après ses frasques avec les Impacteurs. Kovacs est retourné sur sa planète d’origine, Harlan, où il se retrouve, comme à son habitude, dans des embrouilles pas possibles, qui prennent cette fois une dimension plus politique. Et plus personnelle, aussi : notre héros (pas mal anti-héros sur les bords, cela dit), a quelques comptes à régler et, bien évidemment, il ne fait pas dans la dentelle. Et puis, on fait quelques rencontres auxquelles on ne s’attendait pas, et qui bouclent parfaitement la série.
Avec cette trilogie, Richard Morgan nous dépeint un futur des plus déroutants, mais avec un tel foisonnement de détails et d’explications scientifiques qu’il reste tout à fait crédible (bon, en poussant quand même un peu l’imagination, on reste dans de la science-fiction, hein). La violence est omniprésente au point d’en devenir presque banale, et pourtant je n’arrive pas à la ressentir comme de la violence gratuite. Elle colle tout simplement avec cet univers et l’atmosphère chaotique qui y règne.
En résumé, ce n’est pas une lecture facile, le style de Morgan est à la fois percutant et complexe, et on peut en dire de même pour son imagination. Les intrigues se mêlent et s’imbriquent, partent dans tous les sens pour revenir se percuter et s’amalgamer, c’est parfois un vrai défi pour le neurone mais c’est un réel plaisir pour le cerveau tout entier. De quoi faire faire des pirouettes à l’encéphalogramme !
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