Livre abandonné
ArmorPremier tome d’une oeuvre de fantasy qui mènera le héros et ses amis dans les territoires celtes d’autrefois à la recherche du seigneur des Ténèbres pour sauver le monde connu. Conlai est un jeune orphelin, dans la belle Armorique d’autrefois, dont le destin bascule le jour où un druide venu du nord lui révèle le secret des ses origines. C’est ainsi qu’il se retrouvera au coeur d’une épopée fantastique, poursuivi par les sbires et les terribles sortilèges du Seigneur des Ténèbres.
Mon avis
Abandonner une lecture. Ça m’arrive peu souvent. D’une parce que je trouve ça terriblement frustrant, de deux parce que le début d’un livre n’est pas forcément révélateur de la suite. Combien de fois j’ai ouvert un livre, parcouru quelques pages et pensé que j’allais me faire incroyablement chier. Et combien de fois je me suis accrochée et me suis dit, après avoir tourné la dernière page : waouh, finalement ça valait le coup ! Mais parfois, ça ne marche pas, on a beau se forcer, y mettre toute la bonne volonté dont on est capable, ça veut pas.
Voilà, La quête oubliée des Celtes et moi, ça a pas voulu.
Ça m’embête de descendre l’ouvrage d’un auteur et d’une maison d’édition peu médiatisés, mais là, ça frise le ridicule. Le travail de relecture et de correction est clairement passé à la trappe (ou a été fait par quelqu’un qui a séché ses cours de français à l’école). Sans parler du style, pas très bien construit malgré de beaux efforts, haché, mal ponctué, parfois un peu incohérent, il y a beaucoup, beaucoup trop d’erreurs, que ce soit d’accord, de grammaire, de conjugaison ou tout simplement d’orthographe ou de syntaxe. La ponctuation est souvent hasardeuse, les virgules foisonnent où elles ne devraient pas et sont aux abonnés absents là où elles devraient apparaître, rendant la lecture parfois un peu acrobatique…
Comme je l’ai déjà souvent déploré, on s’habitue de nos jours à trouver quelques coquilles dans les ouvrages et quand c’est pas trop exagéré, ça ne me dérange pas outre mesure mais là, j’ai trouvé ça carrément gênant et ma lecture a été très difficile. Sentiment que je n’avais pourtant pas ressenti en lisant Le Gardien de la source, paru chez le même éditeur.
Pourtant, avec de la fantasy mettant en scène des Celtes dans des paysages de ma Bretagne adorée, je ne pouvais qu’aimer et c’est les étoiles dans les yeux que j’ai ouvert le livre, à peine arrivé dans ma boîte aux lettres.
C’est avec un plaisir anticipé que je me suis plongée dans le début des aventures de Conlai, jeune garçon aux origines mystérieuses qui a été recueilli par les habitants d’un village celte quand il était encore tout petit.
C’est avec une appréhension naissante que j’ai parcouru les premières pages, c’est avec un espoir optimiste que je me suis dit que ce n’était que le début, et c’est avec agacement que j’ai poursuivi tant bien que mal, sans jamais parvenir à m’insérer dans l’histoire ni à prendre part aux inquiétudes des personnages. Tout ça juste à cause de l’écriture, que j’ai fini par trouver franchement insupportable.
J’avais vraiment envie de participer par procuration à cette quête du Bien contre le Mal, de voir le jeune Conlai devenir un héros malgré lui, de devenir la groupie d’Aengus le mystérieux guerrier, d’imaginer à quoi la Bretagne avait pu ressembler quand elle était encore sauvage et peuplée de Korrigans.
Et c’est presque la larme à l’œil que j’ai dû me résoudre à abandonner la lecture à la 106e page… J’ai serré les dents, mais vraiment, j’ai pas pu.
Merci tout de même à Babelio, grâce à qui j’ai reçu ce livre dans le cadre de son opération Masse Critique, et aux Éditions Persée, qui ont pris le risque… ^^
Comme je n’ai pas vraiment rempli mon « contrat », je me propose de « faire tourner » le livre à qui le souhaite, à condition que cette personne soit membre de Babelio et s’engage à en faire une critique. Après tout, tout livre a son lectorat et celui-ci deviendra peut-être le coup de cœur de quelqu’un, c’est tout ce que je lui souhaite. Merci de me contacter directement via mon profil Babelio.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Dis-moi à quel point tu m'aimes, même si je le sais déjà.