Le titre ne me plaisait pas. J’ai quand même regardé la bande-annonce et je me suis dit oui, pourquoi pas…
Si l’on devait résumer le film par un simple adage, ce serait : ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Un film superbe, plein de justesse, beau, horrible, émouvant, simple, bouleversant, triste, déprimant, drôle, spontané, violent, tendre, poétique, cru… Des personnages très attachants, très humains, aussi bien dans leurs forces que dans leurs faiblesses, dans leurs qualités que dans leurs défauts. C’est la rencontre de deux personnes que tout oppose, qui en chient chacun à leur manière, qui se soutiennent chacun à leur manière, qui s’aiment chacun à leur manière. Marion Cotillard et Matthias Schoenaerts interprètent leurs rôles respectifs avec une grande justesse, beaucoup de sincérité et de naturel.
Les thèmes abordés sont très durs, mais jamais on ne tombe dans l’apitoiement. Ce film a paraît-il été comparé au fameux Intouchables, et c’est, à mon avis, justifié. C’est moins gai, certes, mais le malheur y est abordé un peu de la même façon, sans faire dans le tire-larmes mais, au contraire, avec simplicité mais beaucoup de force, parfois une certaine nonchalance. Une belle leçon de vie et d’amour, de force et d’espoir, de volonté et de combativité.
Mention spéciale également au maquillage / effets spéciaux ? Je me suis souvent demandé si Marion Cotillard n’avait pas vraiment sacrifié ses jambes pour jouer ce rôle…
C’est l’adaptation de Un goût de rouille et d’os (Rust and Bone), recueil de nouvelles de l’auteur canadien Craig Davidson. Il faudra absolument que je le lise un jour.
Et en bonus, juste pour les filles :
Eh ouais, pour celles qui ne le savaient pas encore, en Belgique il n'y a pas que les frites qui sont bonnes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Dis-moi à quel point tu m'aimes, même si je le sais déjà.