lundi 18 juin 2012

Les chroniques de MacKayla Lane, tome 5 - Karen Marie Moning


Fièvre d’ombres
« Rien n'est au-delà de mes capacités. Je suis tout. Vous êtes un livre. Des pages avec une reliure. Vous n'êtes pas né. Vous ne vivez pas. Je ne connais pas la peur. Que voulez-vous de moi ? Ouvre les yeux. Vois-moi. Vois-toi. Mes yeux sont ouverts. Je suis le bien. Vous êtes le mal. » Conversation avec le Sinsar Dubh
Mon avis
Garanti sans spoiler
Ffou, voilà une série vite enfilée. Et quelle série ! Que d’aventures, que de revirements de situation, que de beaux mâles musclés ! Ce cinquième tome apporte des réponses à tout, absolument tout, Karen Marie Moning n’a rien oublié, rien laissé au hasard, rien épargné à ses personnages. Elle a construit son monde avec une précision et une efficacité effarantes, déroulé son intrigue sans y laisser le moindre flou ni le moindre temps mort, développé ses personnages avec un soin tout particulier. Plus que de la « simple » Urban Fantasy, cette série mérite amplement le titre de thriller fantastique, mené de main de maître en plus de ça.
Si j’ai au début peu apprécié la Mac 5.0, et eu un peu peur que cette fin soit un peu décevante, j’ai vite été rassurée et c’est avec délectation et sans mesure du temps qui passe que j’ai dévoré les 887 pages du modeste opus.
Le seul bémol que je pourrais trouver, c’est cette censure faite sur des mots tels que « putain » ou « cul », qui deviennent « p… » ou « c… » même dans les dialogues. Je ne sais pas si c’était ainsi dans la VO ou si ca a été fait lors de la traduction, mais franchement, censurer quelques mots un peu vulgaires alors que les scènes de sexe sont à peine romancées, que ça décapite, éviscère, égorge à pleines dents, j’ai trouvé ça un peu ridicule.
Enfin, ça ne m’a pas empêché de vivre pleinement chaque scène, chaque aventure, chaque réflexion, chaque révélation, ni d’apprécier l’humour subtil et délicieusement piquant distillé au fil des pages, et encore moins de m’imaginer avec plaisir tous ces beaux mâles sauvages et étincelants.
KMM m'a achever.

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