L’éveil des MacchabsWilliam Ritter, 12 ans, mène une vie normale. Jusqu’au jour où il s’aperçoit que son voisin, pourtant bien vivant, a l’aspect d’un cadavre : les yeux hors des orbites, la peau en putréfaction… Horrifié, Will se précipite au collège, où le même phénomène se reproduit : un certain nombre de professeurs sont devenus des macchabées, eux aussi ! Le garçon, terrifié, est rapidement repéré par ces espèces de zombies, que personne d’autre que lui ne semble voir. Personne, sauf Helen, une camarade de classe, qui lui sauve la vie et l’entraîne dans une fuite éperdue à travers les rues de Philadelphie. Pour Will, le cauchemar ne fait que commencer.
Mon avis
Quand Babelio m’a proposé de recevoir ce livre (accompagné du tome suivant), je me suis dit moui, une histoire de zombies pour la jeunesse, ça va certainement être un peu simplet, mais sympa à lire, alors allons-y.
Eh bien, j’ai été agréablement surprise. Malgré une histoire effectivement ciblée jeunesse, avec un personnage principal, le narrateur, âgé de douze ans, on a là quelque chose d’un peu plus complexe que « moi zombie, toi chair fraîche, moi manger toi ». Si ça reste assez manichéen, les personnages, aussi bien les gentils que les méchants, sont très bien développés et leurs interactions réservent toujours quelques surprises. L’intrigue de fond n’a, contrairement à ce que je pensais au premier abord, rien à voir avec des zombies, mais est bien plus recherchée et jouit d’une certaine originalité. Ce tome est clairement une introduction ; il s’y passe beaucoup de choses, mais on a assez peu de révélations, qui sont données au compte-gouttes tout au long du livre, et c’est surtout dans le dernier quart qu’on commence réellement à comprendre le pourquoi et le comment de tout ça. Heureusement, l’action, omniprésente, permet d’avancer dans l’histoire sans s’impatienter…
Du côté de la forme, je crois que c’est là que j’ai eu la meilleure surprise. C’est très bien écrit – du moins, très bien traduit – et contrairement à ce que je crains souvent dans les ouvrages dédiés à la jeunesse, on n’a pas ici le style un peu neuneu qui veut s’adresser aux ados à la djeun’s et qui au final donne juste l’impression de les prendre pour des demeurés. L’auteur parle aux ados comme à des gens normaux, à des adultes, dans un style clair et précis et sans jamais tomber dans le ridicule, et ça fait du jeune Will, le narrateur, un personnage très crédible auquel on peut s’identifier, même avec 18 ans de plus que lui (gosh… j’aimerais être nulle en calcul mental), sans ressentir l’envie de lui en coller une.
Pour conclure, voilà donc une bonne série jeunesse qui commence très fort, bien conçue, originale et pêchue, qui ravira bien des ados, moi compris…
Merci Babelio et les Éditions Bayard !
Eh bien, j’ai été agréablement surprise. Malgré une histoire effectivement ciblée jeunesse, avec un personnage principal, le narrateur, âgé de douze ans, on a là quelque chose d’un peu plus complexe que « moi zombie, toi chair fraîche, moi manger toi ». Si ça reste assez manichéen, les personnages, aussi bien les gentils que les méchants, sont très bien développés et leurs interactions réservent toujours quelques surprises. L’intrigue de fond n’a, contrairement à ce que je pensais au premier abord, rien à voir avec des zombies, mais est bien plus recherchée et jouit d’une certaine originalité. Ce tome est clairement une introduction ; il s’y passe beaucoup de choses, mais on a assez peu de révélations, qui sont données au compte-gouttes tout au long du livre, et c’est surtout dans le dernier quart qu’on commence réellement à comprendre le pourquoi et le comment de tout ça. Heureusement, l’action, omniprésente, permet d’avancer dans l’histoire sans s’impatienter…
Du côté de la forme, je crois que c’est là que j’ai eu la meilleure surprise. C’est très bien écrit – du moins, très bien traduit – et contrairement à ce que je crains souvent dans les ouvrages dédiés à la jeunesse, on n’a pas ici le style un peu neuneu qui veut s’adresser aux ados à la djeun’s et qui au final donne juste l’impression de les prendre pour des demeurés. L’auteur parle aux ados comme à des gens normaux, à des adultes, dans un style clair et précis et sans jamais tomber dans le ridicule, et ça fait du jeune Will, le narrateur, un personnage très crédible auquel on peut s’identifier, même avec 18 ans de plus que lui (gosh… j’aimerais être nulle en calcul mental), sans ressentir l’envie de lui en coller une.
Pour conclure, voilà donc une bonne série jeunesse qui commence très fort, bien conçue, originale et pêchue, qui ravira bien des ados, moi compris…
Merci Babelio et les Éditions Bayard !
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