mardi 13 octobre 2015

Le savon noir - Isabelle Louet


Retour au naturel oblige, le savon noir retrouve ses lettres de noblesse. Il a tout pour plaire. Économique, écologique, respectueux de l’environnement, biodégradable, ce savon se révèle un produit miracle pour nettoyer, dégraisser, blanchir et même jouer les insecticides. Nos arrière-grands-mères le savaient bien et l’employaient sans hésiter dans toute la maison. Alors, si on redécouvrait ses vertus et si on apprenait à l’utiliser au quotidien ?
Mon avis
Reçu dans le cadre du dernier Masse Critique de Babelio en partenariat avec les éditions Massin (que je remercie), ce livre est, pour moi, un peu compliqué à critiquer, parce qu’il me laisse un sentiment très partagé. C’est, à la fois, un joli livre, aux belles finitions et aux jolies illustrations, mais au contenu un peu trop dense et fouillis, une succession de trucs et d’astuces qui donne l’impression de ne pas avoir le temps de respirer. C’est, à la fois, un concentré de bonnes idées et d’astuces qui peuvent s’avérer très utiles, mais qui en même temps donne l’impression de ne faire que survoler le sujet et de balancer tout ça au lecteur sans lui laisser le temps de digérer. C’est une mine d’informations que quelques aberrations viennent malheureusement discréditer – pour l’exemple qui m’a le plus choquée, la javel est devenue acide… Certes, ce n’est qu’une petite erreur, peut-être une simple inattention ou une tournure de phrase qui tourne mal, mais pour moi, un livre à but informatif se doit de donner des informations exactes, détails ou pas. Je sais, je suis casse-bonbons.
Bref, ça c’était l’avis de la mégère tatillonne. Si on passe outre les détails et qu’on se plonge dans le bouquin à travers les yeux d’un amateur avide de découvrir d’autres alternatives à l’entretien de la maison et du jardin, alors oui, ce livre mérite qu’on y jette un œil. On y trouve des astuces simples à réaliser (même si tous les produits suggérés ne sont pas forcément faciles à trouver quand on habite la cambrousse) et on y découvre toute l’omnipotence de ce fameux savon noir dont la popularité n’a fait que croître ces dernières années, et à juste titre.
Pas un indispensable pour les férus d’entretien écolo, donc, mais une belle entrée en matière.

dimanche 6 septembre 2015

C'est Sunyday ! (#36)

Aloha ! Les BMM reprennent du service, les filles ! C'est Alex O'Loughlin qui se met à poil dévoue pour nous aujourd'hui.










jeudi 3 septembre 2015

La loi de la jungle - Jean-Marie Pelt


Compétition pour la lumière dans la forêt, où les arbres les plus chétifs meurent étouffés par les plus forts ; conquête massive de territoires par de redoutables envahisseurs ; déploiement d'armes chimiques sophistiquées : les plantes ont mille manières de se faire la guerre. Mais nul ne dirige ces entreprises belliqueuses, car les plantes sont un monde sans chef.
Les animaux s'affrontent pour la nourriture, le territoire, le partenaire sexuel ou la protection des petits. Mais, à travers l'évolution, la nature a inventé d'habiles stratagèmes visant à réguler leur agressivité ; on les voit se mettre en place et se perfectionner chez les poissons, les oiseaux et même les loups. Ils échouent malheureusement chez les rats... et les humains. En effet, nous sommes loin de nos cousins les bonobos, ces grands singes qui, fidèles au slogan de Mai 68, font l'amour mais pas la guerre.
De tout temps, les humains ont tenté de maîtriser leur agressivité qui menace si dramatiquement notre espèce, mobilisant à cette fin les philosophies, les religions, la psychologie et la sociologie. Force est de constater qu'ils n'y sont pas arrivés. Y parviendront-ils, et comment ? Peut-être en s'inspirant des modèles que nous offre la nature...
Mon avis
Bon, je pense que tu seras d’accord avec moi, je crois qu’il est plus que grand temps que je me remue les miches et que je sorte ce blog de sa léthargie. Masochiste que je suis, je redémarre avec un livre que j’ai lu fin juin et qui est, genre, impossible à critiquer. On va tenter quand même.
La loi de la jungle, sous-titré « L’agressivité chez les plantes, les animaux, les humains », traite, comme son sous-titre l’indique, de l’agressivité chez les êtres vivants, doués ou non de conscience. Ayant déjà lu deux autres livres de Jean-Marie Pelt, je savais d’avance que ce livre allait me passionner. Je n’ai pas été déçue. On y lit entre autres que l’agressivité, particulièrement chez les plantes et les animaux, est principalement liée à la territorialité et à la survie et/ou la perpétuation de l’espèce. Chez les humains, il y a souvent un peu de ça, mais pas que, m’enfin je suppose que, à moins de vivre dans une caverne au fin fond de la Creuse, tu sais de quoi il retourne… Ce qui m’a plus passionné ici c’est le sujet des plantes. Pas que j’aime pas les animaux, mais qui n’a jamais vu des animaux se mettre sur la gueule ? Alors que les plantes, sérieusement, t’en as déjà vu en train de se crêter les pétales ? Non, c’est bien plus subtil que ça, mais bien réel. Il suffit parfois d’observer un peu ce qui se passe autour de nous. Entre celles qui jouent à celle qui envahira l’autre le plus vite, et les autres qui empoisonnent carrément la terre à plusieurs mètres à la ronde, on découvre dans ce livre des stratégies végétales de malade, dignes des plus fins stratagèmes inventés par l’homme. Après avoir lu ce livre, tu ne regarderas plus tes gentilles petites fleurs de la même façon…

dimanche 28 juin 2015

lundi 22 juin 2015

Chasseuse de la nuit, tome 4 - Jeaniene Frost


Creuser sa tombe
Depuis que Cat Crawfield et son amant Bones se sont rencontrés six ans auparavant, ils ont combattu un mort-vivant renégat, lutté contre un maître vampire vengeur et se sont unis l’un à l’autre par le sang. Ils ont bien le droit d’avoir des vacances ! Mais leurs espoirs de vacances ïdylliques à Paris sont vite oubliés quand Cat s’éveille brutalement une nuit. Des visions d’un vampire appelé Gregor, plus puissant que Bones la hantent. Il a également des liens avec son propre passé qu’elle ne connaît même pas.
Gregor croit que Cat lui appartient et rien ne l’arrêtera. Alors que la lutte commence entre le vampire de ses cauchemars et celui de son coeur, Cat comprend qu’elle seule peut briser le pouvoir de Gregor sur elle. Elle aura besoin de toute la force dont elle dispose pour faire disparaître le pire salaud qu’elle ait rencontré... même si cette force peut la conduire à une mort précoce....
Mon avis
Comme tu as pu le constater, j’ai zappé le Sunyday d’hier… pour ma défense, j’étais trop occupée à boire l’apéro, tremper mes divines jambes de gazelle dans la mer et bouquiner sur la plage. Franchement éreintant. Tu n’imagines pas combien je suis heureuse d’être de retour au boulot.
C’est donc en compagnie de ce livre que j’ai terminé ce week-end de pure folie. Comme je le disais suite à ma lecture du troisième tome, cette série est LA série qui ma réconciliée avec les vampires, et ce tome-ci ne fait que le confirmer. Encore plus d’action, encore plus de rebondissements, Jeaniene Frost n’épargne pas ses personnages et n’hésite pas à les sacrifier pour nous offrir une histoire prenante, haletante et parfois bouleversante. Cat et Bones sont pour moi un couple vraiment emblématique de la vraie bonne bit-lit. Cat n’est pas une héroïne malgré elle qui se laisse dominer par son mâle tout en essayant de se convaincre que c’est par amour et pas seulement parce qu’elle n’est qu’une limace, et Bones n’est pas un bellâtre imbu de lui-même qui fait semblant d’être capable de sentiments. Non, Cat est une vraie héroïne, avec de vrais défauts mais surtout de vraies qualités et des vraies couilles – des couilles qui peuvent souffrir quand on tape dedans mais qui produisent de la testostérone, pas des trucs en toc qui font du volume dans le pantalon mais qui ne feront jamais pousser des poils (amis de la métaphore bancale bonjour) –, et Bones est un vrai BMM, de ceux qui n’ont pas besoin de se la péter pour en imposer, et les deux ensemble font un couple équilibré qui s’aime, qui s’engueule, qui se sépare parfois et qui se retrouve toujours, bref, ce serait presque un couple normal, si lui n’était pas un puissant vampire et elle une hybride, quoi.
Quant à l’intrigue, elle se renouvelle à chaque tome, et si on a toujours un petit fond de complots, on ne bouffe pas continuellement de la politique vampirique axée uniquement sur des histoires de guerres de pouvoir et de qui a la plus grosse.
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