dimanche 28 octobre 2012

C'est Sunyday ! (#4)

Aujourd'hui, nous allons rêvasser devant un beau mâle d'un autre genre, j'ai nommé le chanteur et guitariste canadien Adam Gontier, notamment connu comme le chanteur du groupe Three Days Grace.
Je te l'accorde, c'est pas un beau mâle aux pieds duquel on a envie de se rouler en inondant ses chaussures de bave. Quoique. J'aime son charme discret et un peu voyou. Puis ses tatouages aussi. Et sa tête de gentil garçon malgré tout. Et ses beaux yeux. Enfin, il a quelque chose, quoi.






Mais, ce que j'aime le plus chez lui, ce qui me donne envie d'arracher mes vêtements et de hurler comme une groupie hystérique, c'est sa voix. Si je devais élire la voix la plus sexe, ce serait la sienne (oui Trent, tu peux aller te rhabiller) (en plus, elle couvre parfaitement la mienne quand je beugle ses chansons dans ma voiture. J'te le dis, cet homme est fait pour moi).


 

 

mardi 23 octobre 2012

Black man - Richard Morgan


Dans un siècle à peine, l’humanité s’est débarrassée de la guerre.
Mais des vestiges embarrassants subsistent encore, comme les Variantes, ces êtres humains génétiquement modifiés, cordialement détestés par toute la population. Les plus inquiétants sont certainement les Variantes 13, ces hyper-mâles cultivés exclusivement pour la guerre.
Carl Marsalis est un de ces ex-soldats génémodifiés. Il pourchasse désormais ses anciens frères d’arme pour le compte des Nations unies. Ce n’est pas un boulot facile, car il est haï aussi bien par les gens normaux que par ses semblables : il est, dans tous les sens du terme, l’Homme Noir. Et pour le moment, même ses employeurs ne peuvent le sortir de sa prison de Floride. Alors, quand il reçoit la visite d’une ancienne détective aux prises avec des Variantes 13 particulièrement retorses, Carl est plus que disposé à conclure un accord.
S’engage ainsi une frénétique chasse à l’homme, avec à la clé, peut-être, la vérité sur ce que sont devenus les derniers soldats du monde.
Mon avis
Me revoilou pour une nouvelle chronique livre… ça faisait longtemps hein ? En même temps, quand on se plonge dans un Morgan, faut s’y attendre. C’est dense, c’est complexe, c’est un pavé… c’est sa marque de fabrique ! Résultat, trois semaines pour le mâchouiller, c’est un peu long, oui, des fois j’ai eu hâte que ça se termine, mais… c’était bon !
J’ai eu un peu de mal tout de même à me laisser prendre par l’histoire, mais une fois l’adaptation faite (après la guimauve cucul, c’est pas évident de remettre le neurone en route (faut déjà lui courir après, il était tellement traumatisé qu’il est parti se cacher je te laisse deviner où), je partais déjà avec un certain handicap) on entre en plein dans une intrigue mêlant manipulations génétiques, complots, trahisons, drogue, meurtres, religion, sexe… Bref, un cocktail détonnant. C’est toujours aussi complexe, toujours aussi blindé à la testostérone, avec un rythme toujours aussi endiablé et un style toujours aussi brut et percutant. Pas de doute : c’est bien un Morgan.
On y trouve même, chose que je n’avais pas trouvé auprès de Takeshi Kovacs, ou du moins pas avec cette intensité, de l’émotion, beaucoup d’émotion. Carl Marsalis est un personnage dur et fort, couillu et sans pitié, mais plein d’une humanité touchante. Il est bien malgré lui le porteur d’une critique de ce que notre monde pourrait devenir et est même déjà devenu, qui prend tout son sens dans les dernières page, avec une puissance déconcertante et beaucoup de justesse.
Enfin, il y aurait beaucoup de choses à dire au sujet de cet ouvrage, plus encore, à mon goût que de la trilogie Takeshi Kovacs, mais tu sais bien, à force, que les seules choses que je sais décortiquer correctement se bouffent, je ne m’y essaierai donc pas ici. Alors je dirai juste, pour conclure, que j’ai découvert ici, en quelque sorte, un autre Richard Morgan, qui écrit bien sûr des trucs de taré (ça, ça change pas), mais qui sait aussi y mettre un peu de douceur (à sa manière). Même si ce n’est pas ce que cherchent ses lecteurs, c’est une bonne surprise, et ça le fait remonter encore un peu parmi mes auteurs à suivre…

dimanche 21 octobre 2012

C'est Sunyday ! (#3)

Cette semaine, je ne t’ai pas fait l’honneur de t’abreuver de ma délicieuse prose (c’est le risque quand on s’attaque à un pavé façon Richard Morgan), alors pour me faire pardonner, aujourd’hui je vais te faire frétiller devant un joli petit français. Je parle bien sûr de Gaspard Ulliel. Je te laisse le dévorer tranquille. (Encore une fois, je n'ai pas pu me résoudre à faire un tri, tu m'en voudras toujours pas, hein.)



 







La seule capture d’écran du passage de Jacquou le Croquant dans lequel il montre son gentil postérieur que j’ai pu trouver est floutée pile à l’endroit stratégique. Nan mais franchement, y’en a qui ont pas honte. Quelle hérésie !! Mais non, ne désespère pas, j’en ai quand même trouvé une, et en plus… elle bouge ! Allez, c’est cadeau…

dimanche 14 octobre 2012

C'est Sunyday ! (#2)

Aaaah, je m’aime. Et dire qu’avant, je hurlais à la mort le dimanche. Maintenant que j'ai décrété le Sunyday, je passe ma semaine à l’attendre. Je sais, toi aussi tu m’aimes. Et t'as pas fini de me vénérer.

Après avoir bavé devant Chris Hemsworth, nous allons aujourd’hui nous évanouir devant Hugh Jackman, qui n’a plus besoin d’être présenté, notamment suite à son rôle dans X-Men (on fera comme s’il n’avait jamais été l’égérie d’une célèbre marque de thé glacé, hein). Aaaaah, Wolverine…

Difficile de faire un tri parmi les photos que j’ai sélectionnées. Du coup… ben je les mets toutes, tu m’en voudras pas, hein ?
Sur lui, même l'association veste en tweed / chemise à carreaux me rend chose.







Tourne-toi pour voir?
Lui aussi il fait le timide, et c’est pas évident de trouver un aperçu de ses fesses, à part dans Wolverine (Origins), mais bon, vite fait et plutôt flou, quoi. Par contre, il n'est pas avare de son torse, pour notre plus grande joie.

Voilà, je reviens dans quelques jours, le temps que mes sédatifs fassent effet.

jeudi 11 octobre 2012

Promise, tome 2 - Ally Condie


Insoumise
Cassia enfreint les règles de la Société et part à la recherche de Ky…
Cassia a quitté la Société pour s'aventurer dans les Provinces Lointaines, à la recherche de Ky. Cette quête pousse Cassia à remettre en question presque tout ce qui lui est cher, en particulier lorsqu'elle découvre l'existence d'une vie différente dans le Labyrinthe. Au milieu de cette frontière sauvage de grands canyons, Cassia et Ky se retrouvent enfin, mais un mouvement de rébellion est en marche. Une trahison et une visite inattendue de Xander, personnage clef du Soulèvement, changent à nouveau la donne...

Racontée alternativement par Cassia et Ky, cette suite de Promise les emmènera tous deux aux confins de la Société, où changements de camps et trahisons sèment leur parcours d'embûches.
Mon avis
Nan mais sérieux les gars, c’est quoi ça ? Ça se vend vraiment par milliers d’exemplaires ? Au secours !
L’auteure semble avoir essayé de donner un ton poético-dramatique à son histoire mais il n’en ressort, pour moi, qu’un récit assez pathétique et d’une mièvrerie rarement égalée. C’est insipide, fade, mou à se taper la tête contre les murs.
Cassia et Ky sont vraiment tombés au fond du gouffre… Et dire qu’après la guimauve du premier tome, j’avais osé espérer quelque chose de plus consistant pour la suite. Mais non. C’est cent fois pire. Le moindre truc les fait penser l’un à l’autre – un poème, une peinture, un caillou, un cadavre tout bleu… –, ils ne vivent que l’un pour l’autre, ne pensent que l’un à l’autre, c’est horripilant. Toute l’histoire ne tourne qu’autour de leur cheminement pour se retrouver ; l’intrigue, qui aurait pu être intéressante, avec cette histoire de pilote, de soulèvement, d’ennemi et de pilules, est complètement noyée dans de la guimauve toute dégoulinante de niaiserie.
Et quand, enfin, ils se retrouvent – oui, ils se retrouvent, c’est même plus du spoil, c’est tellement une évidence qu’on s’en doutait déjà à la fin du premier tome –, eh ben ils arrivent pas à se comprendre et c’est reparti, c’est trop dur la vie, je souuuuuuffre, pourquoiiiiiiiii?
De temps en temps, quand ils arrêtent de réfléchir au sens de la vie, il se passe deux-trois trucs (qui passent assez inaperçus tellement on a le cerveau transformé en chamallow), et puis pouf ça recommence, pourquoi l’amûûûr, pourquoi la mort, quel poème je vais écrire demain, pourquoi les petits poissons dans l’eau ils ont des écailles, le feu ça mouille, l’eau ça brûle, tout ça.
Bref.
C’est interminable.
Mon dieu, j’en peux plus. Après ça, il me faut un truc de bourrin.

mercredi 10 octobre 2012

Birth marked, tome 2 - Caragh M. O'Brien


Bannie
Gaia a quitté l'Enclave, fuyant ses lois injustes et sa répression cruelle, pour partir à la recherche de sa grand-mère dans la Forêt Morte. Mais la société qu'elle y découvre est bien loin de l'utopie à laquelle elle s'attendait. Les femmes y dictent leur loi, en particulier Olivia, la Matriarche, et toutes les relations y sont régies par des règles strictes. À peine la jeune fille est-elle arrivée qu'on lui enlève Maya, sa petite sœur et désormais unique famille. Gaia devra une nouvelle fois puiser au plus profond d'elle-même pour renverser la hiérarchie et briser les interdits.
Mon avis
Des aventures d’un autre genre pour Gaia, mais tout aussi prenantes, même si moins intenses que dans le premier tome, peut-être. L’histoire est toujours aussi sympa, toujours aussi bien écrite, avec des personnages toujours aussi attachants, et pas mal de suspense et de frustration…
Mais attention, grande nouveauté, on n’a pas de triangle amoureux, mais un carré ! L’auteure elle-même le mentionne, et j’ai trouvé ça plutôt marrant… Pourquoi pas, après tout, quitte à faire dans le cliché, autant y aller franco, et bizarrement ça m’a plu !
L’intrigue sous-jacente est très… intrigante. Je regrette juste qu’on n’ait pas eu plus de détails sur les « problèmes de santé » dont souffrent certains habitants de Zile. Je suis peut-être la seule, mais franchement ça m’aurait carrément fait kiffer d’avoir une théorie bien gaulée à ce sujet. Déformation professionnelle…
Ce que j’aime dans cette série (et qu’on retrouve dans beaucoup d’autres, heureusement, mais pas dans toutes, malheureusement), c’est l’absence de mièvrerie et d’auto-apitoiement des personnages. Gaia est une jeune femme forte et affirmée, qui fait des choix et les assume, même si elle les regrette. Léon prend carrément de la profondeur et révèle un potentiel de beau mâle musclé plutôt affriolant (je sais, je suis une obsédée, je vois que ça, hé ben ?). Les personnages secondaires sont tout aussi bien travaillés, et on sent qu’ils ne sont pas là que pour la figuration : chaque personnage, chaque détail, chaque fait sert l’histoire. Une vraie bonne dystopie, quoi !

dimanche 7 octobre 2012

C'est Sunyday ! (#1)

En toute divinité qui se respecte, je viens de prendre une décision capitale, qui va changer la face du monde et surtout ta vie, cher adorateur passionné.
Aujourd’hui, c’est dimanche. Ou plutôt, c’était dimanche. À partir de maintenant, dimanche devient Sunyday. Avant, dimanche était le jour de dieu, ce jour où on en glande pas une et où on se ronge les ongles et hurle à la mort parce que demain c’est lundi. Fini tout ça. Désormais, ce sera mon jour, et j’ai décidé que ce ne serait plus un jour de grisaille et d’idées suicidaires.
Parce que moi ce que j’aime dans la vie, après manger, dormir et lire, ce sont les beaux mâles musclés (je sais, t’avais pas remarqué). Et parce que la vie n’est pas toujours tendre avec nous, moi j’ai décidé de l’être. Alors, dans ma grande magnanimité, j’ai décidé que Sunyday serait un jour lumineux avec plein de beaux mâles musclés qui dansent devant tes yeux.
Je sais bien, cher adorateur mâle, que je fais du favoritisme. Mais pour te prouver que toi aussi je t’aime, j’accepte que tu m’envoies quelques photos de ton beau corps musclé (et surtout de tes jolies fesses rebondies), et je me ferai un plaisir de t’honorer comme il se doit un Sunyday prochain (n’hésite pas à faire un peu d’abdos avant).

Accroche-toi bien à ta culotte, munis-toi de quelques sacs en papier, demande l’autorisation de ton cardiologue, et c’est parti.

On va célébrer notre premier Sunyday en compagnie de Chris Hemsworth. Ce nom ne te dit rien ? Ne t’en fais pas, je vais réparer cette grave erreur et faire en sorte que tu t’en souviennes toute ta vie.
Chris Hemsworth est un charmant Australien de 29 ans qui a joué, notamment, dans Thor et Avengers. La suite se passe de mots.

J'aimerais être une allumette.



J'aimerais être un bermuda mouillé.

Ce petit con se cache bien, impossible de trouver la moindre photo de ses fesses, même pas un petit morceau, pas l’ombre d’une fossette.
Appel à témoins : si toi aussi tu rêves de voir les fesses de Chris Hemsworth, viens hurler ton désarroi (tu as le droit de le faire en te roulant par terre, on comprendra).
Par contre arrête de baver, s'il te plait, ça devient gênant.

Nouvelle de dernière minute : il semblerait que ce charmant postérieur appartienne au charmant Australien sus-mentionné. Bon, on voit pas la tête, l'info reste donc à vérifier, mais en attendant c'est pas vilain à regarder, on fera donc comme si.
Merci Marion!
(Je voudrais être un jean).
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