vendredi 29 juin 2012

Insurgent - Veronica Roth


One choice can transform you—or it can destroy you. But every choice has consequences, and as unrest surges in the factions all around her, Tris Prior must continue trying to save those she loves—and herself—while grappling with haunting questions of grief and forgiveness, identity and loyalty, politics and love.
Tris's initiation day should have been marked by celebration and victory with her chosen faction; instead, the day ended with unspeakable horrors. War now looms as conflict between the factions and their ideologies grows. And in times of war, sides must be chosen, secrets will emerge, and choices will become even more irrevocable—and even more powerful. Transformed by her own decisions but also by haunting grief and guilt, radical new discoveries, and shifting relationships, Tris must fully embrace her Divergence, even if she does not know what she may lose by doing so.
(Notre logiciel de traduction intégré a momentanément perdu son cerveau (oui, encore). Veuillez vous démerder tous seuls nous excuser pour la gêne occasionnée).
Mon avis
Ça m’énerve, ça m’éneeeeeeerve que la suite soit pas encore sortie ! (Et apparemment, c’est pas pour avant 2013. Me reste plus qu’à prier pour survivre au 21 décembre prochain, hein).
Bref, j’ai lu Insurgent, la suite de Divergent dont je n’ai évidemment pas pu attendre la sortie en VF. Comme ça m’arrive souvent dans les seconds tomes, j’ai au début eu un peu peur. Juste au début. Il ne m’a fallu que quelques pages pour me plonger complètement dedans. J’avais beaucoup aimé le premier tome, j’ai littéralement dévoré le second.
Si la première moitié est prenante quoique plutôt calme (enfin, tout est relatif, hein. On se remet surtout de ce qui s’est passé à la fin du premier et on s’installe dans une toute nouvelle situation), la seconde est riche en rebondissements, coups durs, coups bas et révélations. J’ai littéralement vécu dans le peau de Tris durant ces quelques heures de lecture, au point d’en avoir parfois la boule au ventre, la gorge serrée, et même du mal à dormir après m’être forcée à poser mon livre.
Et la fin… bon sang, c’est une vraie torture de ne pas pouvoir enchaîner directement sur la suite. C’est avec impatience que je vais surveiller sa sortie et me jeter dessus dès que ce sera possible.

vendredi 22 juin 2012

Fight club - Chuck Palahniuk


Laisse-moi te parler de Tyler. Tyler dit : les choses que tu possèdes finissent toujours par te posséder. C'est seulement après avoir tout perdu que tu es libre de faire ce dont tu as envie. Le fight club t'offre cette liberté. Première règle du fight club : Tu ne parles pas du fight club. Deuxième règle du fight club : Tu ne parles bas du fight club. Tyler dit que chercher à s'améliorer, c'est rien que de la branlette. Tyler dit que l'autodestruction est sans doute la réponse.
Mon avis
À mon avis, ce livre perd beaucoup de son intérêt si on a déjà vu le film, qui est son adaptation quasi exacte, parfois au mot près. C’est tout à l’honneur de son réalisateur, mais c’est malheureux pour le lecteur… enfin, pour moi, en tout cas. Je pense que j’aurais absolument adoré ce livre si je n’avais pas déjà vu le film (au moins deux ou trois fois, d’ailleurs). Son principal intérêt est l’histoire, la rencontre entre le narrateur (dont je ne me rends compte que maintenant qu’on n’apprend jamais le nom, ou alors je l’ai zappé) et Tyler, cet être charismatique aux idées saugrenues et aux ambitions… chaotiques. Mais aussi la surprise de la fin (qui n’a donc pas été une surprise pour moi), l’atmosphère de cette histoire, la plongée dans l’esprit torturé des personnages, dans leur descente aux enfers, dans ce monde en train de se casser la figure et se sombrer dans une violence froide et calculée. Mais tout le long du livre je n’ai fait que me rejouer le film dans la tête, impossible de visualiser les personnages et les lieux à ma façon, et ça m’a gâché mon plaisir.
Objectivement, pas une mauvaise lecture, donc, mais inutile si on a déjà vu l’adaptation cinématographique…

lundi 18 juin 2012

Les chroniques de MacKayla Lane, tome 5 - Karen Marie Moning


Fièvre d’ombres
« Rien n'est au-delà de mes capacités. Je suis tout. Vous êtes un livre. Des pages avec une reliure. Vous n'êtes pas né. Vous ne vivez pas. Je ne connais pas la peur. Que voulez-vous de moi ? Ouvre les yeux. Vois-moi. Vois-toi. Mes yeux sont ouverts. Je suis le bien. Vous êtes le mal. » Conversation avec le Sinsar Dubh
Mon avis
Garanti sans spoiler
Ffou, voilà une série vite enfilée. Et quelle série ! Que d’aventures, que de revirements de situation, que de beaux mâles musclés ! Ce cinquième tome apporte des réponses à tout, absolument tout, Karen Marie Moning n’a rien oublié, rien laissé au hasard, rien épargné à ses personnages. Elle a construit son monde avec une précision et une efficacité effarantes, déroulé son intrigue sans y laisser le moindre flou ni le moindre temps mort, développé ses personnages avec un soin tout particulier. Plus que de la « simple » Urban Fantasy, cette série mérite amplement le titre de thriller fantastique, mené de main de maître en plus de ça.
Si j’ai au début peu apprécié la Mac 5.0, et eu un peu peur que cette fin soit un peu décevante, j’ai vite été rassurée et c’est avec délectation et sans mesure du temps qui passe que j’ai dévoré les 887 pages du modeste opus.
Le seul bémol que je pourrais trouver, c’est cette censure faite sur des mots tels que « putain » ou « cul », qui deviennent « p… » ou « c… » même dans les dialogues. Je ne sais pas si c’était ainsi dans la VO ou si ca a été fait lors de la traduction, mais franchement, censurer quelques mots un peu vulgaires alors que les scènes de sexe sont à peine romancées, que ça décapite, éviscère, égorge à pleines dents, j’ai trouvé ça un peu ridicule.
Enfin, ça ne m’a pas empêché de vivre pleinement chaque scène, chaque aventure, chaque réflexion, chaque révélation, ni d’apprécier l’humour subtil et délicieusement piquant distillé au fil des pages, et encore moins de m’imaginer avec plaisir tous ces beaux mâles sauvages et étincelants.
KMM m'a achever.

jeudi 14 juin 2012

Le cycle de Morgane, tome 1 - C. J. Cherryh


Les Portes d’Ivrel
Je m'appelle Nhi Vanye Chya, fils bâtard de Nhi Rijan, seigneur de Ra-morij. Chassé par mon père pour avoir tué mon frère aîné lors d'une rixte, je me retrouve ilin : guerrier errant à la recherche d'un maître. Mes cheveux nattés, marque de ma virilité, ont été coupés, ma Lame d'Honneur brisée. Bien sûr, j'aurais pu me laisser tomber sur mon épée et mourir : la forme de l'honneur chez les Nhi. Mais j'aime trop la vie... Rejeté par tous, j'ai découvert la vallée des Pierres Debout, le tombeau de Morgane. Morgane, morte depuis cent ans, qui soudain réapparaît. Qui es-tu, Morgane ? Tes cheveux trop blonds, tes yeux trop gris ne sont pas humains. Tu veux fermer les Portes maudites qui permettent de traverser le Temps et l'Espace. Tu as fait de moi ton serviteur et, à cause de toi, je vais devoir affronter ceux de mon clan...
Mon avis
Que dire… Me voici encore devant l’angouâsse de la page blanche.
Je suis assez partagée sur ce livre. C’est de la fantasy basique, avec une histoire de fond très prenante, ou plutôt qui aurait pu être très prenante, mais je n’ai pas du tout accroché au style. Il est parfait, très bien construit, j’y ai appris pas mal de vocabulaire (on sent bien que le livre date un peu ; il a été publié en 1976), mais ça prend pas aux tripes, c’est assez plat, Vanye est plat, Morgane est plate… tous les personnages sont plutôt plats en fait, le récit des événements est plat, bref, tu l’as compris : c’est plat. Il se passe plein de choses et pourtant, j’ai eu l’impression qu’il ne se passait absolument rien. J’ai le sentiment d’avoir suivi le cheminement des personnages de très très loin, sans jamais ressentir la moindre empathie. Beaucoup d’éléments, secondaires, certes, me semblaient très intéressants mais n’ont été que survolés. Peut-être seront-ils plus développés dans la suite (le cycle de Morgane se compose de quatre tomes en tout) ? Peut-être n’est-ce que le tome d’introduction, comme c’est parfois le cas dans les séries ? Ou peut-être que ça a tout simplement mal vieilli ?

dimanche 10 juin 2012

La quête oubliée des Celtes, Tome 1 - Sébastien Garnier


Livre abandonné
Armor
Premier tome d’une oeuvre de fantasy qui mènera le héros et ses amis dans les territoires celtes d’autrefois à la recherche du seigneur des Ténèbres pour sauver le monde connu. Conlai est un jeune orphelin, dans la belle Armorique d’autrefois, dont le destin bascule le jour où un druide venu du nord lui révèle le secret des ses origines. C’est ainsi qu’il se retrouvera au coeur d’une épopée fantastique, poursuivi par les sbires et les terribles sortilèges du Seigneur des Ténèbres.
Mon avis
Abandonner une lecture. Ça m’arrive peu souvent. D’une parce que je trouve ça terriblement frustrant, de deux parce que le début d’un livre n’est pas forcément révélateur de la suite. Combien de fois j’ai ouvert un livre, parcouru quelques pages et pensé que j’allais me faire incroyablement chier. Et combien de fois je me suis accrochée et me suis dit, après avoir tourné la dernière page : waouh, finalement ça valait le coup ! Mais parfois, ça ne marche pas, on a beau se forcer, y mettre toute la bonne volonté dont on est capable, ça veut pas.
Voilà, La quête oubliée des Celtes et moi, ça a pas voulu.
Ça m’embête de descendre l’ouvrage d’un auteur et d’une maison d’édition peu médiatisés, mais là, ça frise le ridicule. Le travail de relecture et de correction est clairement passé à la trappe (ou a été fait par quelqu’un qui a séché ses cours de français à l’école). Sans parler du style, pas très bien construit malgré de beaux efforts, haché, mal ponctué, parfois un peu incohérent, il y a beaucoup, beaucoup trop d’erreurs, que ce soit d’accord, de grammaire, de conjugaison ou tout simplement d’orthographe ou de syntaxe. La ponctuation est souvent hasardeuse, les virgules foisonnent où elles ne devraient pas et sont aux abonnés absents là où elles devraient apparaître, rendant la lecture parfois un peu acrobatique… Comme je l’ai déjà souvent déploré, on s’habitue de nos jours à trouver quelques coquilles dans les ouvrages et quand c’est pas trop exagéré, ça ne me dérange pas outre mesure mais là, j’ai trouvé ça carrément gênant et ma lecture a été très difficile. Sentiment que je n’avais pourtant pas ressenti en lisant Le Gardien de la source, paru chez le même éditeur.
Pourtant, avec de la fantasy mettant en scène des Celtes dans des paysages de ma Bretagne adorée, je ne pouvais qu’aimer et c’est les étoiles dans les yeux que j’ai ouvert le livre, à peine arrivé dans ma boîte aux lettres. C’est avec un plaisir anticipé que je me suis plongée dans le début des aventures de Conlai, jeune garçon aux origines mystérieuses qui a été recueilli par les habitants d’un village celte quand il était encore tout petit. C’est avec une appréhension naissante que j’ai parcouru les premières pages, c’est avec un espoir optimiste que je me suis dit que ce n’était que le début, et c’est avec agacement que j’ai poursuivi tant bien que mal, sans jamais parvenir à m’insérer dans l’histoire ni à prendre part aux inquiétudes des personnages. Tout ça juste à cause de l’écriture, que j’ai fini par trouver franchement insupportable.
J’avais vraiment envie de participer par procuration à cette quête du Bien contre le Mal, de voir le jeune Conlai devenir un héros malgré lui, de devenir la groupie d’Aengus le mystérieux guerrier, d’imaginer à quoi la Bretagne avait pu ressembler quand elle était encore sauvage et peuplée de Korrigans.
Et c’est presque la larme à l’œil que j’ai dû me résoudre à abandonner la lecture à la 106e page… J’ai serré les dents, mais vraiment, j’ai pas pu.
Merci tout de même à Babelio, grâce à qui j’ai reçu ce livre dans le cadre de son opération Masse Critique, et aux Éditions Persée, qui ont pris le risque… ^^
Comme je n’ai pas vraiment rempli mon « contrat », je me propose de « faire tourner » le livre à qui le souhaite, à condition que cette personne soit membre de Babelio et s’engage à en faire une critique. Après tout, tout livre a son lectorat et celui-ci deviendra peut-être le coup de cœur de quelqu’un, c’est tout ce que je lui souhaite. Merci de me contacter directement via mon profil Babelio.

samedi 9 juin 2012

Les chroniques de MacKayla Lane, tome 4 - Karen Marie Moning


Fièvre fatale
À la merci de mes ennemis, je lutte pour survivre, c'est-à-dire, en l'occurrence, pour ne pas tomber sous le charme fatal de celui que je me suis juré de tuer... mais je sens que je perds la bataille, que les frontières entre notre monde et celui des Faës sont en train de céder. Je sens que j'entame le combat le plus difficile de ma vie. Je ne laisserai pas tomber. Je sais que j'ai des alliés, et, plus important, la mémoire de ma sœur assassinée à défendre. Saurai-je faire face à la vérité ?
Mon avis
Chaud devant, Mac 4.0 est arrivée, et elle plaisante pas ! Après un passage un peu érotique chaotique (mais à hurler de rire) en version 3.0, Primitive Mac devient Black Mac, guerrière intraitable toute de cuir vêtue armée de son inséparable lance et d’un caractère bien trempé. Quel chemin parcouru depuis l’époque Pink Mac où sa plus grande inquiétude était de voir disparaître sa couleur favorite de vernis à ongles !
On commence enfin à entrevoir plus sérieusement la véritable nature de Barrons, même si elle reste bien mystérieuse. L’élégant gentleman laisse de plus en plus souvent la place au mâle sauvage, et j’ai bien du mal à décider si je préfère la bête virile et débraillée ou le roc imperturbable et délicieusement cynique. En tout cas le mélange des deux me laisse toute chose…
On fait également enfin connaissance avec Ryodan, le fameux associé de Barrons, tout aussi mystérieux mais un poil plus ouvert à la discussion (quoique, ça dépend aussi de son humeur) et on s’attache encore un peu plus à Dani, la petite pile sidhe-seer, qui prend une certaine importance dans l'histoire.
L’écriture est toujours aussi fluide et efficace, Karen Marie Moning mène ses intrigues avec un soin tout particulier mais sans jamais oublier la touche d’humour, plus caustique que potache mais qui rend la lecture un peu plus légère malgré l’atmosphère qui s’est considérablement assombrie et qui ne va pas en s’améliorant. Dublin, et plus généralement la Terre entière, sont devenus un vrai chaos, les ennemis foisonnent, les intrigues s'entremêlent, les révélations s'enchaînent, mais jamais je ne me suis sentie perdue. Bref, un sans faute sur toute la ligne.
La fin est d’un suspense insoutenable, et le cinquième tome risque bien de démarrer sur les chapeaux de roue. Je disais plus tôt que j’avais déjà commandé le tome 5 histoire de l’avoir sous la main et de ne pas risquer la crise d’hystérie en cas de besoin immédiat de lire la suite. Seulement voilà, je viens de finir le tome 4, je ne suis pas chez moi, par contre le tome 5, lui, il y est. Je vais mouriiiiiiiiiir. KMM m’a re-tuer.

mercredi 6 juin 2012

La communauté du Sud, tome 11 - Charlaine Harris


Mort de peur
« Me revoilà, Sookie, de retour au bercail ! Je suis enfin revenue à Bon Temps. Et quel retour ! Vous ne devinerez jamais ce qui s'est passé : quelqu'un a tenté de réduire le Merlotte en cendres sous mes yeux ! Plus de peur que de mal, me direz-vous. Je suis bien décidée à mener l'enquête et, vous me connaissez, je ne vais pas en rester là ! J'ai déjà quelques soupçons, mais je sens que quelque chose de beaucoup plus grave se trame au sein du clan des buveurs de sang. » Depuis que le Merlotte a brûlé, rien ne va plus dans les bayous ! Adieu la vie paisible à Bon Temps, Sandra Pelt est de retour et vient régler ses comptes. Les luttes d'influence s'immiscent au sein du clan des vampires depuis que Felipe, le roi, a placé Victor en qualité de régent juste au-dessus d'Eric. Toutes ces révélations vont fragiliser le beau duo que forment Sookie et Eric, et, une fois de plus, la pègre des suceurs de sang va faire de graves dégâts...
Mon avis
Je crois que j’aurais pas dû tenter le visionnage de la série télévisée, True Blood, tirée de cette série (visionnage que j’ai abandonné, si je me souviens bien, pas tout à fait à la moitié de la saison 2). Parce que dans la série, Sookie est une nunuche molasse, Bill est un neuneu tout fade, Eric est un Hanson bodybuildé (et fadasse aussi, quoique, il a bien fait de se couper les cheveux), Jason est aussi séduisant qu’une quéquette en baskets, bref, les interprètes ne m’ont pas plus du tout et n’ont pas du tout collé à l’image que je m’en faisais dans les bouquins (à part peut-être Lafayette qui est excellent). Mais voilà, les traumatismes, ça reste, et du coup, j’ai trouvé Sookie aussi intelligente, spirituelle et drôle que mon aspirateur et Eric aussi sexy et terrifiant que mon frigo (attention, je sais être subtile aussi, ces comparaisons ne sont pas faites au hasard). Voilà pour les personnages.
Passons maintenant à l’histoire. Quoi ? Ah, pardon, on vient de me dire qu’il n’y a pas d’histoire. Sookie réfléchit, Sookie essaie de faire de l’humour, Sookie fait le ménage, Sookie pense aux réparations sur sa maison, Sookie pense à sa relation avec Taylor… euh, Eric, Sookie pense à sa grand-mère, Sookie pense à sa copine qui va bientôt pondre des jumeaux. Bon, de temps en temps elle se prend un cocktail Molotov dans les dents, elle frise le kidnapping par d’illustres inconnus, elle participe à une tuerie toute sanguinolente (dont, évidemment, elle se sort sans la moindre égratignure alors que les autres, au mieux, ont perdu un bras), elle expédie vite fait deux-trois ennemis en enfer (après avoir passé 100 pages à se demander si elle ferait pas mieux de commencer à rédiger son testament), bref, si c’est l’interminable introspection d’une pouffe en short que tu cherches, fonce, ce livre est fait pour toi.
Mort de peur ? Hum, j’aurais plutôt dit morte d’ennui.

dimanche 3 juin 2012

Portrait d'un Starter - Lissa Price


Une nouvelle exclusive pour découvrir l'univers de la série événement STARTERS, la nouvelle étoile noire de la dystopie. Dans un futur proche : après les ravages d'un virus mortel, seules ont survécu les populations très jeunes ou très âgées : les Starters et les Enders. Réduite à la misère, la jeune Callie, du haut de ses seize ans, tente de survivre dans la rue avec son petit frère. Elle prend alors une décision inimaginable : louer son corps à un mystérieux institut scientifique, la Banque des Corps...
Mon avis
Une nouvelle vite lue, mais à laquelle je n’ai pas trouvé grand intérêt. On voit le début de l’histoire de Callie, développée dans Starters, vue par son ami Michael, juste avant que ne commence son aventure à Prime Destinations. Il n’y a pas vraiment d’action, ni d’histoire, essentiellement des réflexions et questionnements du jeune homme. Si je l’avais lue avant de lire Starters, je ne pense même pas que ça m’aurait donné envie de poursuivre l’aventure. Heureusement, il s’en passe des choses dans le roman !
Cette nouvelle est disponible gratuitement au téléchargement sur le site dédié à la série. Deux autres nouvelles devraient sortir avant la publication du second tome, Enders, et j’espère qu’elles seront à la hauteur pour nous faire patienter en attendant la suite et fin des folles aventures de Callie !

samedi 2 juin 2012

Pause ciné : De rouille et d'os

Le titre ne me plaisait pas. J’ai quand même regardé la bande-annonce et je me suis dit oui, pourquoi pas…
Si l’on devait résumer le film par un simple adage, ce serait : ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Un film superbe, plein de justesse, beau, horrible, émouvant, simple, bouleversant, triste, déprimant, drôle, spontané, violent, tendre, poétique, cru… Des personnages très attachants, très humains, aussi bien dans leurs forces que dans leurs faiblesses, dans leurs qualités que dans leurs défauts. C’est la rencontre de deux personnes que tout oppose, qui en chient chacun à leur manière, qui se soutiennent chacun à leur manière, qui s’aiment chacun à leur manière. Marion Cotillard et Matthias Schoenaerts interprètent leurs rôles respectifs avec une grande justesse, beaucoup de sincérité et de naturel.
Les thèmes abordés sont très durs, mais jamais on ne tombe dans l’apitoiement. Ce film a paraît-il été comparé au fameux Intouchables, et c’est, à mon avis, justifié. C’est moins gai, certes, mais le malheur y est abordé un peu de la même façon, sans faire dans le tire-larmes mais, au contraire, avec simplicité mais beaucoup de force, parfois une certaine nonchalance. Une belle leçon de vie et d’amour, de force et d’espoir, de volonté et de combativité.
Mention spéciale également au maquillage / effets spéciaux ? Je me suis souvent demandé si Marion Cotillard n’avait pas vraiment sacrifié ses jambes pour jouer ce rôle…
C’est l’adaptation de Un goût de rouille et d’os (Rust and Bone), recueil de nouvelles de l’auteur canadien Craig Davidson. Il faudra absolument que je le lise un jour.
Et en bonus, juste pour les filles :
Eh ouais, pour celles qui ne le savaient pas encore, en Belgique il n'y a pas que les frites qui sont bonnes.
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