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lundi 22 juin 2015

Chasseuse de la nuit, tome 4 - Jeaniene Frost


Creuser sa tombe
Depuis que Cat Crawfield et son amant Bones se sont rencontrés six ans auparavant, ils ont combattu un mort-vivant renégat, lutté contre un maître vampire vengeur et se sont unis l’un à l’autre par le sang. Ils ont bien le droit d’avoir des vacances ! Mais leurs espoirs de vacances ïdylliques à Paris sont vite oubliés quand Cat s’éveille brutalement une nuit. Des visions d’un vampire appelé Gregor, plus puissant que Bones la hantent. Il a également des liens avec son propre passé qu’elle ne connaît même pas.
Gregor croit que Cat lui appartient et rien ne l’arrêtera. Alors que la lutte commence entre le vampire de ses cauchemars et celui de son coeur, Cat comprend qu’elle seule peut briser le pouvoir de Gregor sur elle. Elle aura besoin de toute la force dont elle dispose pour faire disparaître le pire salaud qu’elle ait rencontré... même si cette force peut la conduire à une mort précoce....
Mon avis
Comme tu as pu le constater, j’ai zappé le Sunyday d’hier… pour ma défense, j’étais trop occupée à boire l’apéro, tremper mes divines jambes de gazelle dans la mer et bouquiner sur la plage. Franchement éreintant. Tu n’imagines pas combien je suis heureuse d’être de retour au boulot.
C’est donc en compagnie de ce livre que j’ai terminé ce week-end de pure folie. Comme je le disais suite à ma lecture du troisième tome, cette série est LA série qui ma réconciliée avec les vampires, et ce tome-ci ne fait que le confirmer. Encore plus d’action, encore plus de rebondissements, Jeaniene Frost n’épargne pas ses personnages et n’hésite pas à les sacrifier pour nous offrir une histoire prenante, haletante et parfois bouleversante. Cat et Bones sont pour moi un couple vraiment emblématique de la vraie bonne bit-lit. Cat n’est pas une héroïne malgré elle qui se laisse dominer par son mâle tout en essayant de se convaincre que c’est par amour et pas seulement parce qu’elle n’est qu’une limace, et Bones n’est pas un bellâtre imbu de lui-même qui fait semblant d’être capable de sentiments. Non, Cat est une vraie héroïne, avec de vrais défauts mais surtout de vraies qualités et des vraies couilles – des couilles qui peuvent souffrir quand on tape dedans mais qui produisent de la testostérone, pas des trucs en toc qui font du volume dans le pantalon mais qui ne feront jamais pousser des poils (amis de la métaphore bancale bonjour) –, et Bones est un vrai BMM, de ceux qui n’ont pas besoin de se la péter pour en imposer, et les deux ensemble font un couple équilibré qui s’aime, qui s’engueule, qui se sépare parfois et qui se retrouve toujours, bref, ce serait presque un couple normal, si lui n’était pas un puissant vampire et elle une hybride, quoi.
Quant à l’intrigue, elle se renouvelle à chaque tome, et si on a toujours un petit fond de complots, on ne bouffe pas continuellement de la politique vampirique axée uniquement sur des histoires de guerres de pouvoir et de qui a la plus grosse.

lundi 18 mai 2015

Belladone, tome 1 - Michelle Rowen


Nuit de sang
Jillian était une fille sans histoire jusqu’à ce qu’on la prenne en otage. Désormais, il ne lui reste plus qu’un choix à faire : mourir des mains de Declan, l’assassin dhampire qui la retient prisonnière, ou succomber aux effets secondaires du poison qu’on lui a injecté : la Belladone. Un venin qui fait d’elle l’arme ultime dans la guerre contre les vampires. Le seul espoir de Jill consiste à convaincre son kidnappeur de la relâcher, mais comment toucher le cœur d’un homme qui n’a jamais ressenti aucune émotion ?
Mon avis
Encore un livre que je n’ai pris que parce que c’est un Milady, et parce que la couverture est jolie (l’un allant généralement avec l’autre). Encore un livre de bit-lit qui ne révolutionne pas grand-chose mais qui se laisse lire.
L’héroïne, Jillian, c’est la fille tout ce qu’il y a de plus basique qui se trouve au mauvais endroit au mauvais moment. Là où j’ai apprécié son personnage par rapport aux chaudasses couillues qu’on a d’habitude, c’est qu’elle ne se transforme pas brusquement en une warrior qui déchire tout juste en levant le petit doigt. Malgré ce qui lui arrive, elle reste égale à elle-même, elle ne se met pas à porter des flingues dans son string et dans ses bottes de cuir – elle ne se met même pas à porter des bottes de cuir et autres colliers à clous qui vont avec, dis donc ! –, elle ne se met pas à copuler avec chaque mâle qui passe (et à avoir douze orgasmes d’affilée quand elle le fait), et elle n’acquiert pas brusquement le caractère intraitable de toute héroïne de bit-lit qui se respecte (ou pas, justement). Non, Jillian, reste elle-même, à savoir une gonzesse qui n’aspire qu’à avoir une petite vie tranquille mais qui n’a plus vraiment le choix, alors elle fait avec mais continue de douter, d’avoir peur et d’être juste une gonzesse. La simplicité, c’est rafraîchissant, aussi, des fois.
Sinon, si l’histoire ne bénéficie pas d’assez d’originalité pour qu’on se penche dessus ici, elle reste intéressante, avec une intrigue plutôt bien ficelée et pas mal de rebondissements et de petites révélations qui tiennent en haleine tout du long.
Au final, si je n’ai pas eu de grande révélation (de toute façon je ne m’y attendais pas, de la bit-lit reste de la bit-lit), je n’ai pas été déçue.

lundi 26 janvier 2015

Maeve Regan, tome 1 - Marika Gallman


Rage de dents
Avant, ma vie était simple : l'université si j'en avais envie, les hommes quand j'en avais envie. Et je n'avais aucun problème qu'un barman ne puisse m'aider à résoudre.
Mais là, depuis un moment, rien ne va plus.
Le type sexy qui me draguait a rendu son déjeuner quand on a voulu concrétiser.
J'ai cassé le nez du copain de ma meilleure amie, et elle ne l'a pas très bien pris. Lui non plus, d'ailleurs.
Ensuite, je me suis mise à faire des cauchemars.
Et tout ça, c'était avant qu'une bande de vampires décide de redécorer mon appart et qu'un colosse me kidnappe.
Quand je vous dis que ce n'est pas ma semaine...
Mon avis
*Flashback – lu en août 2013*
Maeve Regan, ou quand une Suisse s’en prend à la bit-lit. Ça donne un truc plein de punch et d’humour tout à fait capable de rivaliser avec les grands noms américains du genre. Rien n’a été oublié : l’héroïne pleine de couilles, l’action à gogo, l’intrigue intrigante, et même le beau mâle musclé.
Maeve Regan, ou quand Milady se décide enfin à se pencher sur des auteurs francophones. Un excellent choix que je salue bien bas !

vendredi 23 janvier 2015

Chasseuse de la nuit, tome 3 - Jeaniene Frost


Froid comme une tombe
Cat Crawfield est en danger : les vampires l'ont démasquée ! Et, alors que sa relation avec son amant suceur de sang était au top, voilà qu'une femme resurgit du passé de Bones, bien décidée à se débarrasser de lui.
Prise au piège de la vengeance de ce vampire et en même temps déterminée à aider Bones à empêcher l'explosion d'une véritable bombe magique, Cat ne peut même pas recourir à ses trucs habituels d'agent spécial. Pour s'en sortir, elle devra s'abandonner à ses instincts de vampire, ce qu'elle redoute tant...
Mon avis
Tout aussi prenant que les deux premiers tomes (qui n’ont pas encore eu leur petit commentaire mais qui feront sans doute l’objet d’un flashback), ce troisième tome confirme mon excellente impression sur cette série et son auteure, que j’ai pourtant abordée avec un tiède enthousiasme, me disant « mais pourquoi est-ce que tu t’embringues encore dans une énième série de vampires… » J’avoue, c’est surtout ce que j’avais lu à propos de Bones qui m’a fait commencer cette série. Sans regret ! Ici, la relation entre Cat et Bones prend encore un peu plus de profondeur et Cat s’affirme encore un peu plus comme l’héroïne solide et sensible à la fois, capable de gérer tout à la fois sa vie de femme, de chasseuse et d’hybride tout en se dépatouillant fort bien avec la politique vampirique, sans oublier de garder un peu d’humour, que l’auteure distille savamment tout au long du livre sans en faire des tonnes. Quant à l’intrigue et à l’action, elles sont bien là, avec à chaque chapitre de nouvelles surprises. Tout ça donne un tout vraiment cohérent et bien ficelé, sans longueurs et sans couacs, très bien écrit et vraiment agréable à lire.

lundi 21 octobre 2013

La communauté du Sud, tome 12 - Charlaine Harris


Mort sans retour
Le Roi des vampires de Louisiane, Felipe de Castro, est à Bon Temps. Alors qu’il boit un verre avec Sookie et ses acolytes, le cadavre d’une jeune femme – dont Éric vient de boire le sang pour se nourrir – apparaît dans le jardin de ce dernier. Sookie et Bill sont chargés de résoudre le meurtre. Mais la victime a une ennemie bien décidée à faire vivre un enfer à Sookie.
Mon avis
Voilà voilà, je l’ai lu en juillet dernier, et je ne me souviens pas du tout de quoi ça parle… Je sais juste que j’ai moins détesté que le tome précédent. Décidément, cette série, c’est plus ce que c’était.
Voyons voir du côté de la quatrième de couverture… Ah oui, ça y est, ça me revient. Un peu. Et je n’ai donc pas grand chose de plus à en dire. Comme je le disais, je me suis moins ennuyée, mais on ne retrouve quand même pas les aventures palpitantes du début, qui m’avaient fait adorer cette série et sauter sur chaque tome, les uns après les autres. On bouffe de la politique de vampire à tout va, avec quelques pauses pour s’apitoyer sur la vie sentimentale et personnelle chaotique, voire désastreuse de Sookie (je me demande sérieusement comment quelqu’un d’à peu près sain d’esprit, ou au moins avec un minimum d’instinct de préservation et de dignité, pourrait supporter tout ce qu’elle supporte, et surtout envisager de faire sa vie avec un vampire complètement crétin et imbu de sa personne… et j’en arrive toujours à la conclusion que Sookie est juste profondément abrutie).
Je suis de plus en plus persuadée que cette série aurait dû s’arrêter il y a quelques tomes déjà. Je crois qu’il n’en reste qu’un, et c’est tant mieux.

Morsures & Sortilèges

vendredi 23 août 2013

Le Clan Kahill, tome 1 - V. K. Forrest


Éternelle
Il y a plusieurs siècles, le clan de vampires Kahill est venu s'échouer sur les rives de la péninsule endormie de Clare Point, dans le Delaware. L'agent du FBI Fia Kahill enquête sur les meurtres d un tueur de vampires. Pour l'aider, on lui impose comme partenaire Glen, le portrait craché de l'homme qu'elle a aimé autrefois, et qui l'a trahie. Mais quand les meurtres se multiplient, Fia est obligée de lui faire confiance. Or, voilà qu'un tueur a choisi Fia pour être sa prochaine victime...
Mon avis
Je suis tombée dessus par hasard sur BookMooch (dont il faut absolument que je te touche un mot) et, j’avoue, je ne l’ai pris que parce que c’est un Milady… Je sais, ce n’est pas une preuve absolue de qualité, mais même. C’est assez rare que je déteste un Milady ou un Bragelonne, même si c’est déjà arrivé une fois ou deux. Bref. Comme je m’y attendais, j’ai apprécié. C’est une 32697e histoire de vampires parmi tant d’autres, certes, mais avec quelques originalités appréciables, notamment concernant la nature et les caractéristiques des vampires, sur lesquelles je ne m’étendrai pas parce que ça se découvre au fil du livre et ça serait dommage de tout raconter ici…
Concernant l’histoire, on y trouve une héroïne au passé bien rempli et bien mouvementé, une enquête-qui-révolutionne-pas-le-genre-mais-qui-tient-la-route, quelques ex plus ou moins envahissants, une amourette, un peu de cul, quelques scènes un peu gores, de la bit-lit très classique donc, mais finalement pas ennuyeuse. Ça se lit facilement et vite, c’est assez bien écrit, il n’y a pas trop de temps morts, on ne devine pas la conclusion de l’intrigue 200 pages avant la fin, c’est pas trop bordélique non plus… en somme, une très bonne lecture de divertissement. Après tout, je n’en demandais pas plus !

Morsures & Sortilèges

mardi 13 août 2013

Anita Blake, tome 11 - Laurell K. Hamilton


Péchés céruléens
C'est ce qui s'appelle tomber de haut. Autrefois, j'étais l'ennemie jurée des vampires, mon nom suffisait à faire trembler les monstres. Aujourd'hui, je suis la maîtresse de Jean-Claude, le vampire Maître de la Ville, et celle de Micah, le léopard-garou. Maintenant, je suis dévorée par les appétits vampiriques et la faim primitive des métamorphes ! Avouez que ma vie amoureuse est devenue un peu compliquée... Mais pour l'heure, Jean-Claude a besoin de moi. La créatrice de sa lignée a envoyé à Saint Louis une de ses servantes les plus puissantes et les plus cruelles. Tout le monde est sur la défensive, mais je ne vais pas me laisser faire. Pour sauver ceux que j'aime, je suis prête à aller très loin...
Mon avis
Il a fallu que je relise la quatrième de couverture pour me souvenir de l’histoire… mauvais signe. Sans aller jusqu’à dire que je n’ai pas apprécié ma lecture, au contraire, j’ai préféré ce tome au précédent, que j’avais trouvé trop fouillis, je trouve que Laurell K. Hamilton est en train de s’embourber dans une histoire sans queue ni tête, particulièrement en ce qui concerne la vie amoureuse d’Anita. En quelques tomes, on est passés de la sainte nitouche qui refuse catégoriquement toute relation sexuelle à la grosse chaudasse polygame. Bien sûr, l’auteure n’a pas oublié la justification à ce revirement de situation, mais je trouve tout ça un peu gros et un peu trop facile… à tel point que tous ces beaux mâles ne me font même plus kiffer, ce que je trouve bien dommage.
Enfin, c’est elle l’auteure, et c’est son choix, alors soit.
Pour en revenir à l’histoire, comme je le disais plus haut, j’avais peur en ouvrant le livre de retrouver le bordel sans nom qui m’avait pas mal perdue dans le tome 10, mais ça n’a heureusement pas été le cas. Il y a une bonne intrigue, plutôt complexe mais qu’on arrive quand même à suivre sans avoir à relire des paragraphe entiers pour retrouver à quel stade on est tombé du bus. Anita reste une des pionnières du genre et j’espère bien pouvoir achever la lecture de cette série… un jour.

Morsures & Sortilèges

vendredi 28 décembre 2012

Kate Daniels, tome 4 - Ilona Andrews


Blessure magique
Kate Daniels va avoir du boulot pour rétablir l'ordre au sein des communautés surnaturelles. Un étrange personnage vêtu d'une cape s'amuse à répandre une espèce de peste magique et virulente qui rend les Changeformes fous. Alors que ce personnage, surnommé le Mary d'Acier, sème la panique un peu partout en ville, Kate découvre que celui qui se cache derrière tout ça a un lien avec sa propre famille...
Mon avis
Après un premier tome prometteur, un second tome enthousiasmant et un troisième tome haletant, mon adoration pour cette série va crescendo avec un quatrième tome franchement excellent, absolument hilarant, stressant, angoissant, émouvant, bref, époustouflant, dans lequel je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, emportée par le rythme effréné des aventures de Kate et une intrigue d’une efficacité imparable. Le mystère qui plane autour de ses origines s’éclaircit franchement, tout en restant suffisamment nébuleux pour qu’on ait envie d’en savoir toujours plus. Ou l’art de distiller les infos pour donner au lecteur de quoi grignoter sans jamais se sentir rassasié (appelons ça la technique de la chips).
Ilona Andrews pratique également l’humour cynique et décalé avec un talent rarement égalé, c’est délicieux. Kate se retrouve dans des situations poilantes et/ou terrifiantes et s’en sort la tête plus ou moins haute, mais toujours égale à elle-même. Son sens de la repartie m’a fait mourir de rire à peu près à chaque page.
Je commence même à vraiment apprécier Curran, qui m’avait laissée plutôt froide jusque là. Plus j’ai avancé dans le tome, plus je guettais ses apparitions, symptôme révélateur d’un début de BMMite aiguë.
J’ai hâte de lire le cinquième tome, et puisque les éditions Milady ne semblent pas décidés à publier la suite en français, tant pis pour eux, ça sera en VO !

mardi 25 septembre 2012

Kate Daniels, tome 3 - Ilona Andrews


Attaque magique
La magie frappe et Atlanta menace de s'écrouler : c'est un boulot pour Kate Daniels. Engagée par l'Ordre des Chevaliers de l'Aide Miséricordieuse, Kate a tant de problèmes paranormaux à régler ces derniers temps qu'elle ne sait plus où donner de la tête. Pourtant, lorsque Derek, son ami loup-garou, est retrouvé presque mort, elle est confrontée à son défi le plus crucial : trouver l'auteur du crime et déjouer un sombre complot qui implique la communauté des Changeformes… Voilà qui n'arrange pas son planning !
Mon avis
L’histoire est de plus en plus haletante, prenante, stressante, mais aussi pleine d’autres émotions moins présentes dans les précédents tomes : peine, inquiétude, soulagement…
Après une plongée dans l’univers de la mythologie celtique dans le second tome, on part ici de l’autre côté de la planète (enfin, tout en restant dans ce qui reste d’Atlanta) pour découvrir un pan de la mythologie hindoue sauce Andrews. On gagne encore en complexité, mais l’intrigue reste très bien foutue et sert merveilleusement bien la trame de fond, qui concerne bien évidemment notre héroïne aux couilles d’acier. En effet, on en entrevoit enfin un peu plus au sujet de Kate et surtout de ses sombres origines. Même si, en lisant, on se dit « Ben oui, c’était évident », ça reste une bonne surprise qui promet de sacrés revirements de situation.
Et, ça y est, sa relation avec Curran commence sérieusement à prendre forme, et à chacune de leurs entrevues j’hésite encore entre oublier de respirer et hurler de rire. Curran est un gros dur au cœur tendre, mais il n’oublie pas pour autant d’être un enfoiré très joueur… Et vu comment ce tome se termine (en fou rire, évidemment), j’ai vraiment hâte de lire le quatrième tome !

vendredi 14 septembre 2012

Kate Daniels, tome 2 - Ilona Andrews


Brûlure magique
Kate Daniels, mercenaire spécialisée dans le « nettoyage » des problèmes surnaturels, en a vu des choses inouïes… mais pas ça : un véritable tsunami d'énergie magique, durant lequel les dieux eux-mêmes vont revenir ! C'est en s'engageant à retrouver des cartes volées à la Meute, le clan des Changeformes, qu'elle découvre que ces puissances divines entament un combat épique : elles s'affrontent dans l'espoir de renaître ! Kate doit tout faire pour éviter le cataclysme…
Mon avis
Cette Kate me plaît de plus en plus. Pour la résumer, voici un bref échange qui, je trouve, la définit bien :
— Comme toujours, l'image de la grâce raffinée…
— Ta gueule !
C’est un bout de femme pêchue, courageuse, qui n’a pas sa langue dans sa poche, mais qui reste féminine et garde les pieds sur terre (quand elle peut… faut dire qu’avec le boulot qu’elle fait et les personnes qui l’entourent, c’est pas toujours évident pour elle de garder la tête en haut et les pieds en bas, au sens propre du terme).
Quant à Curran, on le voit encore trop peu pour que je puisse me faire une idée bien précise ; cela dit, le peu que j’en ai vu me plait, c’est un bon début ! En tant que lion-garou, il est l’archétype même du beau mâle sauvage et musclé, et il n’est pas en reste en matière de caractère bien trempé et de reparties cinglantes. Un peu stéréotypé, oui, mais peu importe, ça marche.
Le récit est dynamique, c’est une histoire complexe dans un univers tout aussi complexe, parfois un peu difficile à suivre mais assez original pour rester plaisant à découvrir. J’ai bien apprécié également l’intrigue basée sur tout un pan de la mythologie celtique, mythologie à laquelle je m’intéresse beaucoup et qui est ici reprise avec beaucoup d’astuce et d’imagination.
Bien décidée à poursuivre l’aventure, donc !

lundi 27 août 2012

Kate Daniels, tome 1 - Ilona Andrews


Morsure magique
À Atlanta deux réalités s'opposent : celle de la technologie et celle de la magie. Pendant une vague magique, les mages sauvages lancent leurs sorts et des monstres apparaissent, les armes à feu refusent de fonctionner et les voitures ne démarrent plus. Puis la vague se retire aussi vite qu'elle est venue en laissant derrière elle toutes sortes de problèmes paranormaux. Nous vivons une époque dangereuse. Mais dans le cas contraire, je serais au chômage. Quand les gens ont des ennuis qui relèvent de l'occulte et que la police ne veut ou ne peut pas régler, on fait appel aux mercenaires de la magie comme moi. Mais quand un nécromancien anéantit la seule famille qui me reste, je n'attends plus les ordres et je dégaine mon sabre.
Mon avis
J’ai entendu pas mal de bien de la série Kate Daniels, notamment chez Cess (qui en prime promettait un beau mâle musclé), j’ai donc voulu essayer.
On a là de l’urban fantasy rythmée, avec une héroïne couillue et plutôt sympa, dans le genre simple mais caractérielle. Sa relation avec Curran (le fameux BMM), qui ne fait que débuter ici, fait beaucoup sourire et promet de franches parties de rigolade dans les prochains tomes.
L’histoire, qui met en scène des créatures fantastiques diverses et variées, notamment des métamorphes, est assez classique mais le rythme et l’écriture en font un bouquin qu’on lit d’une traite et devant lequel on n’a pas le temps de s’ennuyer.
Une bonne intro donc, mais je vais devoir attendre la suite pour savoir si ce sera un nouveau coup de cœur et si Curran deviendra le 312e homme de ma vie, ou pas…

mercredi 6 juin 2012

La communauté du Sud, tome 11 - Charlaine Harris


Mort de peur
« Me revoilà, Sookie, de retour au bercail ! Je suis enfin revenue à Bon Temps. Et quel retour ! Vous ne devinerez jamais ce qui s'est passé : quelqu'un a tenté de réduire le Merlotte en cendres sous mes yeux ! Plus de peur que de mal, me direz-vous. Je suis bien décidée à mener l'enquête et, vous me connaissez, je ne vais pas en rester là ! J'ai déjà quelques soupçons, mais je sens que quelque chose de beaucoup plus grave se trame au sein du clan des buveurs de sang. » Depuis que le Merlotte a brûlé, rien ne va plus dans les bayous ! Adieu la vie paisible à Bon Temps, Sandra Pelt est de retour et vient régler ses comptes. Les luttes d'influence s'immiscent au sein du clan des vampires depuis que Felipe, le roi, a placé Victor en qualité de régent juste au-dessus d'Eric. Toutes ces révélations vont fragiliser le beau duo que forment Sookie et Eric, et, une fois de plus, la pègre des suceurs de sang va faire de graves dégâts...
Mon avis
Je crois que j’aurais pas dû tenter le visionnage de la série télévisée, True Blood, tirée de cette série (visionnage que j’ai abandonné, si je me souviens bien, pas tout à fait à la moitié de la saison 2). Parce que dans la série, Sookie est une nunuche molasse, Bill est un neuneu tout fade, Eric est un Hanson bodybuildé (et fadasse aussi, quoique, il a bien fait de se couper les cheveux), Jason est aussi séduisant qu’une quéquette en baskets, bref, les interprètes ne m’ont pas plus du tout et n’ont pas du tout collé à l’image que je m’en faisais dans les bouquins (à part peut-être Lafayette qui est excellent). Mais voilà, les traumatismes, ça reste, et du coup, j’ai trouvé Sookie aussi intelligente, spirituelle et drôle que mon aspirateur et Eric aussi sexy et terrifiant que mon frigo (attention, je sais être subtile aussi, ces comparaisons ne sont pas faites au hasard). Voilà pour les personnages.
Passons maintenant à l’histoire. Quoi ? Ah, pardon, on vient de me dire qu’il n’y a pas d’histoire. Sookie réfléchit, Sookie essaie de faire de l’humour, Sookie fait le ménage, Sookie pense aux réparations sur sa maison, Sookie pense à sa relation avec Taylor… euh, Eric, Sookie pense à sa grand-mère, Sookie pense à sa copine qui va bientôt pondre des jumeaux. Bon, de temps en temps elle se prend un cocktail Molotov dans les dents, elle frise le kidnapping par d’illustres inconnus, elle participe à une tuerie toute sanguinolente (dont, évidemment, elle se sort sans la moindre égratignure alors que les autres, au mieux, ont perdu un bras), elle expédie vite fait deux-trois ennemis en enfer (après avoir passé 100 pages à se demander si elle ferait pas mieux de commencer à rédiger son testament), bref, si c’est l’interminable introspection d’une pouffe en short que tu cherches, fonce, ce livre est fait pour toi.
Mort de peur ? Hum, j’aurais plutôt dit morte d’ennui.

jeudi 24 mai 2012

Les chroniques de MacKayla Lane, tome 2 - Karen Marie Moning


Fièvre rouge
Je suis une Sidhe-seer, une humaine capable de voir les faës, ces effrayantes créatures d'un autre monde installées parmi nous depuis des millénaires et dissimulées sous des voiles d'illusion. Mon univers a commencé à se fendiller à la mort de ma sœur, et j'ai l'impression que, depuis il n'en finit plus de s'effondrer. Je ne parle pas seulement de mon petit monde personnel : il s'agit aussi du vôtre. Les murs entre humains et faës sont en train de s'écrouler. Et je suis la seule à pouvoir nous sauver.
Mon avis
Chose promise chose due, j’ai donné du saperlotte et du crévindieu toutes les trois pages en moyenne. J’ai également épuisé mon ventilo. (Voir tome 1, si ce n’est pas déjà fait). Cette fois, je me force à ne pas me jeter sur le troisième tome tout de suite. Faut savoir faire durer la torture le plaisir. Mais j’ai quand même commandé le cinquième, on sait jamais, si je l’ai pas déjà sous la main au moment voulu je risque de virer dingue. Il faut aussi que j’achète quelques ventilos en rab, tiens.
Mac poursuit sa quête de vengeance et prend du grade. Le combat intérieur qui fait rage entre Glam’Mac, la jolie blonde à la vie facile et Primitive Mac, la brunette à moitié sauvage et sans pitié, est un vrai plaisir. Quant à la bataille dans laquelle s’affrontent la Sidhe-seer et son séduisant et mystérieux mentor, que dire… on passe du rire aux dents qui grincent, puis au ventilo au bord du court-circuit en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Et les relations sur fond de « je te déteste, prends-moi là tout de suite sur la table », je dois bien avouer que j’adore ça (mais que dans les livres, hein. Dans la vraie vie c’est plutôt relou).
Inutile de préciser que Barrons continue de gravir les échelons dans le classement des hommes de ma vie et risque d’y rester un petit moment. Parviendra-t-il à détrôner Cellendhyll de Cortavar, Reyn le Beau Viking Musclé et autres mâles appétissants ? En tout cas, on peut sans hésiter le couronner BMM du mois.
Côté histoire, l’action coule à flots, les rencontres aussi inattendues qu’indésirables s’enchaînent et le suspense se fait souvent insoutenable. Dublin est assaillie de créatures en tous genres, Mac ne sait plus où donner de la tête et se retrouve dans des situations, aux choix : désespérées, désespérantes, humiliantes, cocasses, consternantes, torrides, troublantes, éprouvantes, bref, elle en chie mais s’en sort toujours bravement (mais pas toujours proprement). J’ai eu bien du mal à poser mon livre à chaque fois qu’il fallait aller bosser / dormir / faire des trucs bassement humains (quoique, le minimum : le linge à ranger s’accumule un peu partout dans mon appart et j’ai toujours pas fait ma déclaration d’impôts) (et encore, je lis en mangeant) et c’est le souffle court qu’il m’a bien fallu, à chaque fois, me résigner à le poser.
Et pour le style, je suis de plus en plus séduite. Sous ses airs humbles, la plume de Karen Marie Moning est redoutable. C’est fluide, simple mais pas trop, efficace et précis, tout en étant délicieusement mélodieux. KMM m’a tuer.

mercredi 28 mars 2012

Jaz Parks, tome 3 - Jennifer Rardin


Jaz Parks mord à crédit
C'est une mission sans précédent pour Vayl, mon chef vampire, et moi. Pas question de buter les méchants puis de mettre les voiles. On doit agir sous couverture avec toute la bande : une médium, un interprète et un expert en armement. C'est la première fois qu'on sort l'artillerie lourde ; mais, plus on est de fous, plus on rit, pas vrai? Mouais... pas vraiment. Surtout depuis que Vayl et moi savons qu'il nous faut en plus démasquer une taupe dissimulée dans notre unité. Comme si ça ne suffisait pas, on est harcelés par une meute de Pillards assoiffés de vengeance, de même qu'on est devenus la cible d'une voyante qui veut s'approprier les pouvoirs de Vayl... à n'importe quel prix. Une vraie partie de plaisir !
Mon avis
C’est toujours autant le bordel chez Jaz, on comprend pas toujours tout et on passe du coq à l’âne, puis de la vache au lapin, pouf comme ça. Je trouve ça assez désagréable de devoir revenir deux pages en arrière une fois toutes les vingt pages parce que j’ai pas compris comment elle en est venue à égorger un démon alors qu’elle était tranquillement en train de siroter un thé (exemple non contractuel). On reste donc dans la veine du premier tome (et du second aussi, donc).
Cela dit, malgré ce petit point noir, l’histoire reste dynamique et plutôt sympathique, d’autant que l’intrigue sous-jacente comment sérieusement à prendre forme, on fait aussi plus ample connaissance avec Dave, le frère jumeau de Jaz, et sa relation avec Vayl prend encore de la profondeur.
Pour conclure ce commentaire plutôt succinct, c’est donc pas le roman du siècle mais de la bit-lit divertissante qui tient plutôt bien ses promesses (à condition de toujours rester bien concentré…).

mardi 21 février 2012

La fille du Soleil Noir, tome 1 - M.L.N. Hanover


Esprits impurs
Lorsque Jayné Heller débarque à Denver pour organiser la succession de son oncle Eric, mystérieusement assassiné, son univers vacille. Outre une fortune étourdissante, ce dernier lui a donné une mission : combattre le Collège Invisible, une cabale qui menace d'abattre les frontières entre notre monde et celui des esprits impurs qui rôdent à côté. Entourée d'une équipe improbable, Jayné comprend que, pour survivre dans cet univers étrange et dangereux, elle va devoir en maîtriser les règles... ou les réinventer.
Mon avis
Au risque de passer pour une sexiste, le livre aurait peut-être été meilleur s’il avait été écrit par une femme (d’ailleurs c’est ce que je croyais quand je l’ai acheté, sur un coup de tête parce que e-book était en promo (ouf)). L’auteur a pris le risque d’écrire une histoire menée par une héroïne, et il aurait peut-être dû s’abstenir. Il ne doit pas y connaître grand chose en psychologie féminine, du coup Jayné est un personnage plat, creux et sans beaucoup de personnalité. Elle est censée être une grande gueule (sic), mais c’est plutôt une jeune femme sans grand intérêt et stéréotypée à souhait (je suis terrifiée alors pour me réconforter je vais claquer 8000 dollars en fringues, mais je m’en veux parce que normalement je suis pas comme ça alors je donne tout à un foyer de femmes battues. Et tout et tout). Remarque, les personnages secondaires, de gentils mâles dévoués, ne brillent pas vraiment par leur profondeur, eux non plus. En gros, lui c’est Machin, il est blond aux yeux bleus et parle par onomatopées. Nice to meet you.
Pour l’intrigue, ça sent trop le « ce genre-là marche comme ça avec ces ingrédients, on va donc mettre ça et puis ça ». Du coup, ça donne une histoire aux ficelles épaisses comme des cordes : Jayné se découvre brusquement des superpouvoirs qu’elle sait pas d’où ils viennent mais que wahou, ils marchent trop bien et pile quand il faut sans même avoir à se concentrer. Et oh tiens, y’a un mâle, là, le premier qu’elle rencontre au début de cette aventure, ah ben tiens, ils vont bien finir par coucher ensemble ces deux-là (et effectivement, à peine quelques jours après leur rencontre, paf ils couchent ensemble, mais bon, ils se sont quand même pas mal tourné autour avant : sourires timides, effleurements de mains et rougissements jusqu’aux lobes des oreilles (sic encore), le truc torride quoi, le coup de foudre à te faire tomber par terre en mouillant ton slip). Et puis, cerise sur le gâteau, elle hérite, comme par hasard, d’une immense fortune et de quelques modestes propriétés un peu partout dans le monde, comme ça, la question des moyens c’est réglé, facile, ça fait un truc de moins sur lequel se creuser la cervelle (parce que si, en plus, fallait la faire galérer à travailler comme serveuse dans un bar minable, ça ferait vraiment pas classe, et surtout ça prendrait trop de temps).
Mais là, non, pas le temps, faut que ça défile, mais alors du coup, va comprendre ce que veut dire tout son charabia : loupines, qi, mojo (quoique ça, ça me dit quelque chose)… qui sont les trois seuls termes que j’ai réussi à retenir parmi la pléiade d’appellations barbares qui ne trouvent pour la plupart aucune explication, ou très, trèèès vague. Genre, ça n’a aucun intérêt d’appeler un loup-garou un loup-garou, un vampire un vampire, un démon un démon, tout le monde le fait déjà, c’est trop has-been. Je suis pas contre les auteurs qui se construisent un monde bien à eux, mais des explications, que diable, c’est trop demander ? J’ai cassé ma boule de cristal la semaine dernière, merde !
Point de vue technique, l’écriture est parfaite, très bien construite, sans la moindre faute d’orthographe, de conjugaison ou de grammaire (ça devient assez rare pour mériter d’être souligné et applaudi… de ce côté-là, entre autres, Milady/Bragelonne est pour moi l’une des meilleures maisons d’édition actuelles, c’est en partie pourquoi il m’arrive souvent d’acheter leurs livres les yeux fermés, et il est assez rare que je le regrette) mais il n’y a pas vraiment de style, juste un récit plutôt plat qui ne fait pas frémir une tripe, pas même quand l’action est (censée être) à son comble. Vraiment dommage, le potentiel y était, mais je trouve qu’il a été mal exploité, ou plutôt, que l’auteur n’a pas assez mis de lui-même dans cette histoire. Je suis sûre qu’il ne manquait pas grand chose, mais c’est ce qui a fait toute la différence pour moi.
Voilà, donc, pour résumer, je me suis plutôt fait chier, et j’ai comme la sensation d’avoir un peu perdu mon temps alors que j’étais partie hyper confiante (c’est ça, des fois, le problème d’une fille superficielle : la couverture ne fait pas tout…). Même par curiosité, je ne pense pas que je lirai la suite.
(Ffou, v’là la tartine, faut croire que l’ennui m’inspire…)

jeudi 19 janvier 2012

A comme Association, tome 1 - Erik L'Homme


La pâle lumière des ténèbres
JJasper vit à Paris, va au lycée et joue de la cornemuse dans un groupe de rock médiéval. Depuis peu, il fréquente aussi le 13, rue du Horla, l'adresse ultra secrète de l'Association. L'organisation a repéré chez lui des aptitudes certaines pour la magie et lui a proposé de devenir agent stagiaire. Armé d'une bombe lacrymogène au jus d'ail, Jasper est envoyé chez les vampires pour enquêter sur un trafic de drogue. Attention au retour du jet d'ail !
Mon avis
Encore une série pour laquelle j’ai fait aveuglément confiance à l’engouement général. À force de lire A comme Association par-ci, A comme Association par-là, je me suis dit, bon sang, faut vraiment que je tente le coup, d’autant plus que mes premières rencontres avec Erik L’Homme et Pierre Bottero, qui se sont associés pour écrire cette série, ont été plutôt réussies.
Ben là, bon… comment dire ? Déjà, le début n’est pas très prometteur. Jasper, le jeune héros de ce tome, est plutôt exaspérant avec son humour très… heu… comment qu’on dit déjà ? Relou ? Ouais, c’est ça. Bon, c’est un garçon plutôt sympa, mais le genre ado loser qui en fait un peu trop, c’est vite barbant (comme dans la vrai vie, oui oui).
On nage en plein dans le monde de l’ésotérisme, de la magie, de la sorcellerie, des créatures surnaturelles, on a même droit à tous les détails techniques sur la façon de créer un sort. C’est intéressant, mais trop de détails tuent le détail, et on se croirait presque dans le grimoire des sœurs Halliwell (avec jeux de mots moisis en prime).
Pour ce qui est de l’histoire, elle devient à peu près intéressante autour de la centième page (sur 150 pages et des brouettes). Avant ça, il se passe des choses, quand même, mais bon, j’ai eu du mal à m’y intéresser vraiment et à me laisser prendre par les aventures de Jasper. Bon, d’accord, c’est le début d’une série, faut poser les bases, présenter la situation, les personnages, tout ça. Bon allez, juste pour voir, je tenterai la lecture du second tome (narré cette fois par Ombe, la "collègue" canon de Jasper), mais heu… pas tout de suite (j’ai poney).

lundi 9 janvier 2012

Âmes perdues - Poppy Z. Brite


À quinze ans, Nothing, adolescent rebelle et mal dans sa peau, s'enfuit de chez ses parents. Sa route croise celle des Lost Souls, créatures étranges, vêtues de noir, qui boivent une liqueur au goût de sang. Insatiables, sensuels, sauvages, ce sont des prédateurs sans loi qui n'obéissent qu'à leurs instincts. Avec Molochai, Twig et Zillah, Nothing part en quête d'amour, de sexe et de violence au son de longs riffs lancinants dans les boîtes punk de La Nouvelle-Orléans, et découvre la vérité sur ses origines... Poppy Z. Brite nous entraîne dans un univers noir où les vampires profitent de leur immortalité pour s'adonner à toutes les perversions et braver tous les interdits de la société puritaine américaine. (Commentaire personnel : celui qui a écrit ce résumé s’est un peu mélangé les pinceaux dans l’histoire… Mais bon, disons que globalement, ça résume bien l’ambiance…).
Mon avis
Poppy Z. Brite sait allier horreur et poésie avec un naturel effrayant. Elle sait manier les mots avec subtilité et les émotions de son lecteur avec talent. Elle sait donner une atmosphère toute particulière à ses histoires, une atmosphère chaleureuse et intimiste, comme si on était en train de l’écouter la raconter de vive voix, blottis sous le porche d’une maison perdue dans la chaleur humide des bayous.
Elle aime ses personnages, Poppy. Elle les décrit avec amour et tendresse, même quand ils font des choses terribles.
Parce que oui, ne vous y trompez pas : si c’est de la poésie douce et langoureuse que vous recherchez, oubliez tout de suite. De même si vous cherchez de la bit-lit avec de beaux mâles affriolants (ou fadasses, au choix), s'éprenant de jeunes filles caractérielles. Chez Poppy, ça saigne à flots, ça dévore, ça déchire les chairs, ça fouit les entrailles. Ça hurle, ça gémit de douleur, ça souffre atrocement. Ça boit, ça se drogue, ça gerbe. Les vampires sont de vrais vampires, qui massacrent sans états d'âme. Ils baisent sans ce soucier de ce qu'ils baisent, du moment que c'est à leur goût. En résumé, c’est crade. Mais bizarrement, c’est beau !

vendredi 11 novembre 2011

L'appel du sang : la seconde vie de Bree Tanner - Stephenie Meyer


Ce nouveau roman raconte l'histoire de Bree Tanner, une vampire de 15 ans transformée par Victoria (l’une des ennemies des Cullen, la famille d’Edward) en même temps qu'une vingtaine d'autres adolescents, pour former une armée de vampires qui combattrait les Cullen. Le roman se focalisera sur les trois mois qui se déroulent entre sa transformation en vampire et le combat final à la fin d'Hésitation à l'issue duquel elle meurt, tuée par les Volturi. Nouveau-née torturée par sa transformation et la soif de sang qu'elle ne contrôle pas, elle est l'alter-ego de Bella et lui renvoie l'image de ce qu'elle serait si elle allait jusqu'au bout de sa décision de se transformer pour rester toute sa vie avec Edward.
Mon avis
J’ai lu les quatre tomes de la saga Twilight, et j’avoue les avoir appréciés (non, j’ai pas honte) mais je ne pensais pas lire celui-ci, juste parce que ça ne me tentait pas. Les dérivés de bouquins c’est souvent inutile et inintéressant et ça ne sert, à mon avis, qu’à se faire un peu plus de thunes sur un truc qui a bien marché (comme, par exemple, l’Interlude mortel de Charlaine Harris, qui porte très bien son nom : c’est un interlude entre le 10e et le 11e tome de La Communauté du sud, et c’est euh… mortel).
Bref, je disais quoi ? Ah, oui. L’interlude mortel de Stephenie Meyer. Euh, pardon. La nouvelle dérivée de Twilight qui raconte l’histoire d’un personnage dont je ne me souvenais même pas, qui a apparemment fait une apparition dans le premier tome de la saga. Bree est une jeune vampire, transformée il y a trois mois dans des circonstances plutôt floues et qui fait partie d’un clan de jeunes vampires aux règles plutôt floues elles aussi. On sait d’entrée que l’histoire va mal se terminer, puisqu’elle crève à la fin. Mais elle aura eu l’immense honneur de rencontrer la célèbre Bella et l’énigmatique Edward.  Et voilà, 200 pages pour ça.
Bon, d’accord, certains passages font un peu sourire, d’autres sont un peu émouvants ou encore un peu prenants, et Bree reste une jeune fille attachante, m’enfin ça sent tellement le marketing à deux balles (malgré les nobles explications de l’auteure) qu’on oserait s’attendre à un peu plus spectaculaire, au moins histoire d’en avoir pour son argent (t’rends compte qu’il y en a qui sont allés acheter ça 13,90€ ? Pour ma part je l’ai acquis lors d’un échange, ça me convient parfaitement et ça m’évite le sentiment désagréable d’entubage à but purement lucratif).
Un petit moment de lecture neuro-économe, donc, qui ne restera pas gravé dans ma mémoire qui aura au moins eu le mérite de ne pas trop m’agresser au petit-déjeuner.

lundi 7 novembre 2011

Le miroir aux vampires, tome 2 - Fabien Clavel


La légion des Stryges
"Pourquoi tu ne réponds pas, Bérénice ? Je t'ai tout dit de mon année passée, je me suis confiée à toi en sachant que si quelqu'un pouvait m'épauler, ce serait bien ma frangine.
Et pourtant, on dirait que je me suis trompée. J'ai quand même envie de te raconter ce qui se passe dans ma vie. J'ai été prise en prépa littéraire à Gustave-Caillebotte. A part le fameux miroir que j'ai pu récupérer, j'ai rapporté très peu d'affaires dans ma petite chambre parisienne où je ne fais que bosser. En fait, j'essaie de ne pas trop réfléchir, parce qu'entre Nora qui a disparu, plusieurs SDF retrouvés exsangues juste à côté de chez moi et mes rêves étranges, il y a de quoi faire ! Tu vas dire que je suis parano, mais à force, je me demande si tout ça n'est pas lié.
Du coup, je repense sans cesse à ce qui s'est passé avec les vampires l'an dernier, et j'ai l'impression que mes pouvoirs se réveillent."

Mon avis
Dans cette suite du Miroir aux vampires, on retrouve Léa, qui après son éprouvante année de terminale à Compiègne se retrouve en hypokhâgne à Paris. Les bases sont déjà posées et le lecteur est immédiatement plongé en pleine guerre entre Stryges et Sanguisugae. Difficile d'en dire plus sans révéler des points importants de l'histoire, je vais donc me concentrer sur mon ressenti...
Si l'histoire semble ici plus aboutie, plus recherchée, l'intrigue plus poussée que dans le premier tome (logiquement), j'ai été un peu moins transportée cette fois par les aventures de Léa. L'écriture est toujours parfaite, soignée à l'extrême, mais du coup j'ai l'impression qu'il manque un petit quelque chose, peut-être un peu de l'exaltation de l'héroïne, qui est certainement là mais qui n'est pas suffisamment exprimée à mon goût, et au final il me reste la sensation d'un récit un peu froid, un peu trop détaché et pudique en comparaison avec les émotions fortes qu'il décrit.
Du côté des protagonistes, on fait quelques rencontres intéressantes qui ne nous laissent pas une seconde de répit, et permettent de comprendre pas mal de choses... Il reste tout de même quelques mystères qui, je l'espère, seront dévoilés dans le troisième tome !
En conclusion, une lecture globalement agréable mais un petit goût de pas assez qui me laisse un peu sur ma faim...

dimanche 30 octobre 2011

Anita Blake, tome 10 - Laurell K. Hamilton


Narcisse enchaîné
Les hommes sont tous les mêmes ! Bon, c'est vrai que Jean-Claude et Richard se distinguent... N'empêche ! Je les évite tous les deux depuis des mois pour tenter de remettre de l'ordre dans ma tête. Mais lorsque des métamorphes fraîchement débarqués à Saint Louis enlèvent mes léopards pour les torturer, je n'ai pas d'autre choix que d'appeler au secours les deux mâles de ma vie. Seul problème : pour m'aider, ils ont besoin que nous fusionnions nos pouvoirs, ce que je refuse depuis le début. J'en ai toujours redouté les conséquences... et la suite prouvera que j'avais bien raison!
Mon avis
J’avais fait une longue pause dans la série Anita Blake. Un an, au moins. Ça fait plaisir de la retrouver, même si j’avais oublié combien elle est parfois difficile à suivre… Puis alors là, ça part dans tous les sens. Non seulement on a des léopards-garous, des loups-garous et des rats-garous, mais viennent s’ajouter à la fiesta les hyènes-garous, serpents-garous (et il ne faut pas oublier que chez les serpents il y a un paquet d’espèces différentes, hein), lions-garous, tigres-garous, et euh… je dois en oublier ! Ça fait une sacrée ménagerie, tout ça, j’vous raconte pas le bordel que c’est, surtout sachant que « les amis de mes amis sont mes amis » et que « les ennemis de mes amis sont mes ennemis », mais aussi que « les ennemis de mes ennemis sont mes amis, ou pas »…
Dans ce foutoir, on a notre brave Anita qui se débat entre tous les hommes de sa vie, qui se bat pour ses chatons, qui essaie de sauver ses louveteaux et qui par-dessus le marché essaie d’égaler Mère Teresa, tout en se demandant si elle est pas en train de virer sérieusement sociopathe. Personnellement, je trouve que trop d’action tue l’action et que trop de questions existentielles pourrissent l’existence pour pas grand chose, m’enfin restons réalistes, sans ça, Anita ne serait plus Anita.
Au final, donc, malgré ces 800 et quelques pages qu’il faut souvent relire pour essayer de s’y retrouver, il se passe quand même pas mal de choses intéressantes et on a peu le temps de s’ennuyer dans ce dixième tome des aventures de notre nécromancienne (entre autres) préférée.
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