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jeudi 4 juin 2015

Le meilleur des mondes - Aldous Huxley


Défi, réquisitoire, utopie, ce livre mondialement célèbre, chef-d’œuvre de la littérature d'anticipation, a fait d'Aldous Huxley l'un des témoins les plus lucides de notre temps.
« Aujourd'hui, devait écrire l'auteur près de vingt ans après la parution de son livre, il semble pratiquement possible que cette horreur s'abatte sur nous dans le délai d'un siècle. Du moins, si nous nous abstenons d'ici là de nous faire sauter en miettes... Nous n'avons le choix qu'entre deux solutions : ou bien un certain nombre de totalitarismes nationaux, militarisés, ayant comme racine la terreur de la bombe atomique, et comme conséquence la destruction de la civilisation (ou, si la guerre est limitée, la perpétuation du militarisme) ; ou bien un seul totalitarisme supranational, suscité par le chaos social résultant du progrès technologique. »
Mon avis
Comment dire que je m’attendais à un chef d’œuvre, comme il est annoncé un peu partout, et que je me suis incroyablement ennuyée ?
Certes, si on se mettait au moment de sa rédaction, à savoir les années 1930, j’imagine qu’on y trouverait un récit d’anticipation plausible et effrayant, mais moi j’ai trouvé ça désuet (dans le sens péjoratif du terme) et glauque, mou et lent, et un peu niais… La plupart des gens y voient une critique sociale et politique, voire une réflexion philosophique sur l’humanité et ce qu’elle pourrait devenir, mais moi, comme tu le sais, ce genre d’écrits ne m’intéresse pas. Je recherche de l’aventure, de l’action, des émotions, tout ce que ce livre ne contient pas. Les personnages sont plats et vides, et c’est bien le but de cette société basée sur l’absence de liens amoureux et de parenté et d’émotions violentes telles que l’amour, la haine, la joie et le désespoir, mais je m’attendais à ce que les personnages porteurs de cette histoire aillent à l’encontre de cette norme et chamboulent tout ça, mais non. Ils restent plats, et vides. Le seul qui aurait pu avoir un peu de profondeur finit par s’engluer dans un extrémisme religieux irraisonné et ridicule, après avoir servi tout le long de l’histoire le bon vieux mythe du bon sauvage, encore très à la mode dans le première partie du 20e siècle mais franchement éculé aujourd’hui.
En bref, ce livre aurait fait un sujet d’analyse intéressant dans un cours d’histoire de l’anthropologie, mais comme roman de dystopie, c’est pas vraiment transcendant…

mercredi 4 mars 2015

L'ère des miracles, tome 1 - Richelle Mead


L’échiquier des dieux
Suite à l'échec de sa dernière mission quelques années auparavant, Justin March, enquêteur du Bureau de surveillance des sectes et cultes, s'est exilé au Panama où il a sombré dans les addictions qui l'ont toujours tourmenté. Mais à présent la République le rappelle à son service pour enquêter sur une série de meurtres rituels. Aidé dans sa tâche par une Prétorienne, Mae Koskinen, combattante invincible à la beauté surnaturelle, Justin va devoir affronter des forces bien plus redoutables qu'il ne l'imaginait. Car dans l'ombre, des puissances se regroupent, prêtes à reprendre le contrôle de ceux qu'ils ne considèrent que comme des pions sur leur échiquier.
Mon avis
*Flashback – lu en octobre 2014*
J’avais jamais trop eu envie de faire connaissance avec Richelle Mead, parce que des séries bit-lit, j’en ai déjà bien assez de commencées et j’ai un peu fait une overdose de vampires… Par contre quand j’ai vu ce titre, et cette couverture, j’ai pas hésité – je sais, je suis superficielle. Et j’aime ça.
Pas de vampires ici. Nous sommes dans un futur dystopique dans lequel les religions sont très surveillées et réduites au statut de sectes, et les forces armées sont une élite surhumaine et hautement respectée. Plutôt banal pour de la dystopie, me diras-tu. Eh bien, il n’y a pas que ça : il y a aussi une dimension fantastique très présente, pour ne pas dire centrale, qui fait toute l’originalité de cet ouvrage par rapport aux autres du genre.
Tu l’auras compris, j’ai beaucoup apprécié cette lecture, pour cette petite originalité, mais aussi pour tout le reste : l’atmosphère, l’univers, très riche, les personnages, très bien construits, l’intrigue, très intrigante, et les divers éléments scientifiques, notamment ceux sur lesquels se base la constitution des castes et les problèmes génétiques qui en découlent. Bref, j’ai trouvé cette histoire vraiment très bien faite et, pour ne rien gâcher, l’écriture plutôt agréable. Une rencontre bien prometteuse…

vendredi 6 février 2015

La fille automate - Paolo Bacigalupi


Fin du XXIe siècle, après le grand krach énergétique, la calorie est devenue l'unité la plus recherchée. Anderson Lake travaille en Thaïlande pour AgriGen, une multinationale agroalimentaire. Sa couverture de gérant d'usine lui permet de passer au peigne fin les marchés des rues de Bangkok à la recherche de denrées que l'on croit disparues. Là, il rencontre Emiko.
Emiko est la Fille automate, une belle et étrange créature abandonnée. Emiko n’est pas humaine, elle fait partie du Nouveau Peuple, c’est un être artificiel élevé en crèche et programmé pour satisfaire les caprices décadents d’un homme d’affaires de Kyoto.
Considérés comme des êtres sans âme par certains, comme des démons par d’autres, les automates sont des esclaves, des soldats et des jouets pour les plus riches dans ce futur proche et effrayant où les sociétés de calories dirigent le monde. L’ère du pétrole est passée, et les effets secondaires des pestes génétiquement modifiées ravagent la terre.
Qu’arrive-t-il quand les calories deviennent monnaie ? Quand le bioterrorisme devient un outil de profit pour les entreprises ? Quand les dérives génétiques dudit bioterrorisme forcent l’humanité à basculer dans l’évolution posthumaine ?
Mon avis
*Flashback – commencé en novembre 2013… abandonné en mars 2014*
Voilà, tout est résumé, j’ai mis quatre mois à lire une centaine de pages pour finalement abandonner sans la moindre parcelle de regret.
Beaucoup on crié au génie… effectivement, quand on s’intéresse aux nombreuses idées et problématiques que ce livre soulève, on a, de manière objective, quelque chose de très riche, bien conçu et extrêmement bien écrit. Et c’est exactement pour tout ça (sauf la partie bien écrit) que j’ai trouvé ce livre complètement imbuvable, et tous les termes thaïs qui ne trouvent pas la moindre explication n’ont pas vraiment aidé. Bon, au final je n’en ai lu que le début, qui m’a semblé bien bien long avant qu’une véritable action se mette en place, et j’aurais peut-être dû m’accrocher un peu plus, mais franchement, quatre mois c’était déjà bien trop long.
C’est dommage, je suis certaine que dans une version un peu épurée cette histoire m’aurait passionnée, mais bon… à retenter dans quelques années !

jeudi 29 janvier 2015

Legend, tome 3 - Marie Lu


Champion
June et Day ont tout sacrifié pour la République.
Leur pays est à l'aube d'une renaissance... jusqu'au jour où un nouveau virus, plus dangereux que tous les précédents, déclenche une vague de panique à la frontière ennemie. La guerre menace d'éclater.
June est la seule à détenir la clé pour défendre sa patrie. Mais sauver la vie de milliers de personnes suppose un sacrifice terrible, pour elle comme pour celui qu'elle aime.
Mon avis
J’ai un peu hésité pour l’attribution des petits cœurs. J’ai finalement mis 5 parce que, si dans sa globalité l’histoire m’a semblé trop axée sur la politique pour être un coup de cœur, ce troisième et dernier tome est vraiment un beau final, qui clôt parfaitement cette trilogie menée avec brio et précision.
Du point de vue de l’intrigue, si, comme je le souligne plus haut, elle est trop tournée vers la politique à mon goût, on ne peut nier qu’elle est parfaitement construite et qu’aucun détail n’est oublié. Il n’y a pas le moindre faux pas, de la première page du premier tome à la dernière page du troisième, aucun temps mort, aucun répit pour les personnages qui ont tous, sans exception, leur rôle à jouer.
L’histoire entre Day et June s’y mêle subtilement et lui donne des couleurs et de la profondeur et je crois bien que c’est ça qui, pour moi, a sauvé l’histoire. L’auteure a su donner à ces deux personnages, tout autant qu’aux personnages secondaires, toute la dimension qui en fait des personnes auxquelles on peut s’attacher aisément et pleinement. C’est grâce à ces personnages et à cette humanité qu’elle a su leur insuffler que Marie Lu a réussi à me faire apprécier une trilogie dont l’essentiel repose sur des conflits politiques, ce qui en temps normal m’aurait fait piquer du nez au bout de trois pages…

jeudi 3 octobre 2013

Enders - Lissa Price


Callie, âgée de seize ans, vit dans un monde où une terrible catastrophe a tué tous ceux qui n’ont pu être vaccinés à temps. Seuls ont survécu les très jeunes, les Starters, ou les vieillards, les Enders. Tandis que ces derniers ne cessent d’accroître leur fortune, les plus jeunes sont la proie d’une pauvreté inextricable. La seule possibilité qu’ont les Starters pour gagner de l’argent est la Banque des Corps. Afin d’assurer leur survie, ils peuvent ainsi louer leur corps à des personnes âgées en quête d’une nouvelle jeunesse, grâce à un transfert d’esprit. Callie a réussi à stopper les agissements de cet institut sans scrupules. C’est alors qu’elle doit faire face à un plus grand danger : le Vieux, ce mystérieux PDG de la Banque des Corps, s’est enfui et en veut à sa vie. Au cours d’une traque sans pitié, elle réalise que le secret du Vieux est plus sombre encore que tout ce qu’elle imaginait. La clé de l’énigme est dissimulée dans son propre passé…
Mon avis
Bon, voilà voilà, me voilà encore devant l’angouâsse de la page blanche. Je vais essayer de broder, juste parce que j’aime bien garder une trace personnelle de mes lectures, mais ça va être dur… et court (les esprits mal placés, taisez-vous s’il vous plait).
Voilà donc la suite et fin de Starters, que j’avais beaucoup aimé. J’ai bien aimé celui-ci aussi, peut-être une tout petit peu moins, l’effet de surprise étant passé, mais l’histoire et le récit n’en sont pas moins de bonne qualité. Un digne suite qui clôt parfaitement ce diptyque dystopique original, rythmé et, notons-le, dénué de mièvrerie.

Morsures & Sortilèges

vendredi 14 décembre 2012

Feed, tome 1 - Mira Grant


2034. Il y a vingt ans, l'humanité a vaincu le cancer. Le rhume n’est plus qu’un mauvais souvenir. Mais elle a créé une chose terrible que personne n’a été capable d’arrêter. Une infection virale. Qui s’est propagée à une vitesse redoutable, le virus prenant le contrôle des cerveaux, avec une seule obsession: se nourrir. Issus de cette génération sacrifiée, Georgia et Shaun Mason sont les maîtres de la blogosphère, devenue le seul média indépendant proclamant la vérité sur ce qui se passe derrière les barricades. Shaun, la tête brûlée, et Georgia, l’âme du duo, enquêtent sur l’affaire la plus importante de leur carrière : la sinistre conspiration qui se cache derrière les infectés. Et ils sont bien décidés à faire éclater la vérité, même s’ils doivent y laisser la vie.
Mon avis
On peut dire que je ne m’attendais pas à ça. C’est une histoire de zombies, on pourrait dire comme il en fleurit pas mal ces derniers temps, mais le registre est plutôt différent de ce que j’ai pu lire ces derniers temps. Oui, je sais, avec deux-trois bouquins lus, ça ne fait pas de moi une pro du sujet, mais quand on dit zombies, je ne pense pas me tromper en disant qu’on attend généralement une histoire d’horreur destinée aux ados / jeunes adultes, avec dedans des coups durs, mais aussi plein de bons sentiments, une intrigue assez simple mais qui tient aux tripes, des personnages attachants (même si parfois ils tombent un peu en morceaux), tout ça…
Feed, c’est un peu ça, et en même temps, c’est pas du tout ça. Ici, déjà, les héros sont moins jeunes ; ils ont, grosso modo, en moyenne 25 ans. Leur but n’est pas seulement de rester en vie tout en déjouant quelques pièges tendus par des méchants trop méchants. Ici, rien n’est mis de côté. On a les personnages auxquels on s’attache, mais aussi un background pensé dans ses moindres détails, une intrigue complexe et bien ficelée, et un leitmotiv qui tient lieu de vrai fil conducteur : la recherche de la vérité. Je dois bien admettre que les histoires de complots politiques, c’est franchement pas mon truc. Là, on est en plein dedans, mais étrangement, là où le bouquin aurait pu me tomber des mains des dizaines de fois, j’y suis restée bien accrochée du début à la fin, grâce au talent de Mira Grant, qui a su mêler émotions fortes et récit lucide dans un thriller au rythme effréné.
J’ai adoré Georgia, sa maturité, sa tête bien vissée sur ses épaules et son humour néanmoins dévastateur ; Shaun et son incapacité à rester en place, son cœur tendre sous ses airs de tête brûlée ; leur relation fraternelle très profonde et indéfectible. Mais aussi les personnages secondaires, certains adorables, d’autres absolument détestables, mais tous construits à la perfection, avec chacun leurs traits de caractère, leurs forces, leurs faiblesses, bref, si l’histoire pourrait parfois nous perdre, c’est sans compter sur tous ces protagonistes qui la tiennent à bout de bras et qui sont, pour moi, le plus gros point fort de ce livre.
Et puis, wow, la tarte que j’ai pris à la fin. Ça sent la suite, mais franchement, j’ai beaucoup de mal à imaginer ce qu’elle pourrait donner. En tout cas je ne manquerai pas de me pencher dessus, si suite il y a !
Pour finir, merci à Babelio et aux éditions Bragelonne de m’avoir fait découvrir ce livre dans le cadre du Masse Critique spécial littératures de l’imaginaire !

samedi 17 novembre 2012

Apocalypse zombie, tome 1 - Jonathan Maberry


Derrière la Barricade, Benny se sent à peu près en sécurité. Mais pour son quinzième anniversaire, tout va changer. Il doit trouver son premier boulot et rêve de devenir exterminateur de zombie. Tom, son grand frère, en a fait son métier. Et Benny aura enfin l'occasion de venger la mort de ses parents.
Mais le jour où il doit affronter son premier zombie, il se rend compte que la Barricade ne le protégeait pas du véritable danger. Un sabre ne suffira peut-être pas à assurer sa survie.
Mon avis
Après avoir découvert avec New Victoria que les histoires de zombies, c’était pas forcément un ramassis de chairs pourrissantes sans cerveau, de membres arrachés et de gens dévorés, j’ai eu envie de retenter l’expérience avec Apocalypse Zombie. C’est tout de même un livre violent, sanglant, avec des zombies sans cerveau qui puent la mort, mais on y trouve tout de même une vraie histoire avec beaucoup d’émotion, de vraies actions, et surtout, une vraie intrigue prenante et bien construite, des personnages auxquels on s’attache sans problème, même certains zombies, malgré tout.
On rencontre Benny Imura, 15 ans, dans un monde totalement chamboulé, qui a sombré dans l’horreur voilà quatorze ans et qui ne s’en est jamais remis. Le jeune homme, ado un peu immature, doit se trouver un travail s’il veut continuer à manger à sa faim. Il vit avec son demi-frère Tom, de dix-neuf ans son aîné, qu’il méprise au plus haut point et qu’il évite autant que possible. Mais les événements vont venir chambouler tout ça, évidemment, et c’est avec un réel plaisir que j’ai pu assister à l’évolution de Benny, de sa relation avec son frère, de sa vision du monde et des gens qui l’entourent. Si l’histoire est prenante quoique relativement basique, je trouve que c’est en grande partie grâce à ça.
C’est bien écrit, rythmé, simple, un excellent divertissement qui contribue à réhabiliter la mauvaise image que j’avais des histoires de zombies, qui étaient pour moi, jusqu’alors, réservées aux films d’horreur à classer dans les navets.

mardi 23 octobre 2012

Black man - Richard Morgan


Dans un siècle à peine, l’humanité s’est débarrassée de la guerre.
Mais des vestiges embarrassants subsistent encore, comme les Variantes, ces êtres humains génétiquement modifiés, cordialement détestés par toute la population. Les plus inquiétants sont certainement les Variantes 13, ces hyper-mâles cultivés exclusivement pour la guerre.
Carl Marsalis est un de ces ex-soldats génémodifiés. Il pourchasse désormais ses anciens frères d’arme pour le compte des Nations unies. Ce n’est pas un boulot facile, car il est haï aussi bien par les gens normaux que par ses semblables : il est, dans tous les sens du terme, l’Homme Noir. Et pour le moment, même ses employeurs ne peuvent le sortir de sa prison de Floride. Alors, quand il reçoit la visite d’une ancienne détective aux prises avec des Variantes 13 particulièrement retorses, Carl est plus que disposé à conclure un accord.
S’engage ainsi une frénétique chasse à l’homme, avec à la clé, peut-être, la vérité sur ce que sont devenus les derniers soldats du monde.
Mon avis
Me revoilou pour une nouvelle chronique livre… ça faisait longtemps hein ? En même temps, quand on se plonge dans un Morgan, faut s’y attendre. C’est dense, c’est complexe, c’est un pavé… c’est sa marque de fabrique ! Résultat, trois semaines pour le mâchouiller, c’est un peu long, oui, des fois j’ai eu hâte que ça se termine, mais… c’était bon !
J’ai eu un peu de mal tout de même à me laisser prendre par l’histoire, mais une fois l’adaptation faite (après la guimauve cucul, c’est pas évident de remettre le neurone en route (faut déjà lui courir après, il était tellement traumatisé qu’il est parti se cacher je te laisse deviner où), je partais déjà avec un certain handicap) on entre en plein dans une intrigue mêlant manipulations génétiques, complots, trahisons, drogue, meurtres, religion, sexe… Bref, un cocktail détonnant. C’est toujours aussi complexe, toujours aussi blindé à la testostérone, avec un rythme toujours aussi endiablé et un style toujours aussi brut et percutant. Pas de doute : c’est bien un Morgan.
On y trouve même, chose que je n’avais pas trouvé auprès de Takeshi Kovacs, ou du moins pas avec cette intensité, de l’émotion, beaucoup d’émotion. Carl Marsalis est un personnage dur et fort, couillu et sans pitié, mais plein d’une humanité touchante. Il est bien malgré lui le porteur d’une critique de ce que notre monde pourrait devenir et est même déjà devenu, qui prend tout son sens dans les dernières page, avec une puissance déconcertante et beaucoup de justesse.
Enfin, il y aurait beaucoup de choses à dire au sujet de cet ouvrage, plus encore, à mon goût que de la trilogie Takeshi Kovacs, mais tu sais bien, à force, que les seules choses que je sais décortiquer correctement se bouffent, je ne m’y essaierai donc pas ici. Alors je dirai juste, pour conclure, que j’ai découvert ici, en quelque sorte, un autre Richard Morgan, qui écrit bien sûr des trucs de taré (ça, ça change pas), mais qui sait aussi y mettre un peu de douceur (à sa manière). Même si ce n’est pas ce que cherchent ses lecteurs, c’est une bonne surprise, et ça le fait remonter encore un peu parmi mes auteurs à suivre…

jeudi 11 octobre 2012

Promise, tome 2 - Ally Condie


Insoumise
Cassia enfreint les règles de la Société et part à la recherche de Ky…
Cassia a quitté la Société pour s'aventurer dans les Provinces Lointaines, à la recherche de Ky. Cette quête pousse Cassia à remettre en question presque tout ce qui lui est cher, en particulier lorsqu'elle découvre l'existence d'une vie différente dans le Labyrinthe. Au milieu de cette frontière sauvage de grands canyons, Cassia et Ky se retrouvent enfin, mais un mouvement de rébellion est en marche. Une trahison et une visite inattendue de Xander, personnage clef du Soulèvement, changent à nouveau la donne...

Racontée alternativement par Cassia et Ky, cette suite de Promise les emmènera tous deux aux confins de la Société, où changements de camps et trahisons sèment leur parcours d'embûches.
Mon avis
Nan mais sérieux les gars, c’est quoi ça ? Ça se vend vraiment par milliers d’exemplaires ? Au secours !
L’auteure semble avoir essayé de donner un ton poético-dramatique à son histoire mais il n’en ressort, pour moi, qu’un récit assez pathétique et d’une mièvrerie rarement égalée. C’est insipide, fade, mou à se taper la tête contre les murs.
Cassia et Ky sont vraiment tombés au fond du gouffre… Et dire qu’après la guimauve du premier tome, j’avais osé espérer quelque chose de plus consistant pour la suite. Mais non. C’est cent fois pire. Le moindre truc les fait penser l’un à l’autre – un poème, une peinture, un caillou, un cadavre tout bleu… –, ils ne vivent que l’un pour l’autre, ne pensent que l’un à l’autre, c’est horripilant. Toute l’histoire ne tourne qu’autour de leur cheminement pour se retrouver ; l’intrigue, qui aurait pu être intéressante, avec cette histoire de pilote, de soulèvement, d’ennemi et de pilules, est complètement noyée dans de la guimauve toute dégoulinante de niaiserie.
Et quand, enfin, ils se retrouvent – oui, ils se retrouvent, c’est même plus du spoil, c’est tellement une évidence qu’on s’en doutait déjà à la fin du premier tome –, eh ben ils arrivent pas à se comprendre et c’est reparti, c’est trop dur la vie, je souuuuuuffre, pourquoiiiiiiiii?
De temps en temps, quand ils arrêtent de réfléchir au sens de la vie, il se passe deux-trois trucs (qui passent assez inaperçus tellement on a le cerveau transformé en chamallow), et puis pouf ça recommence, pourquoi l’amûûûr, pourquoi la mort, quel poème je vais écrire demain, pourquoi les petits poissons dans l’eau ils ont des écailles, le feu ça mouille, l’eau ça brûle, tout ça.
Bref.
C’est interminable.
Mon dieu, j’en peux plus. Après ça, il me faut un truc de bourrin.

mercredi 10 octobre 2012

Birth marked, tome 2 - Caragh M. O'Brien


Bannie
Gaia a quitté l'Enclave, fuyant ses lois injustes et sa répression cruelle, pour partir à la recherche de sa grand-mère dans la Forêt Morte. Mais la société qu'elle y découvre est bien loin de l'utopie à laquelle elle s'attendait. Les femmes y dictent leur loi, en particulier Olivia, la Matriarche, et toutes les relations y sont régies par des règles strictes. À peine la jeune fille est-elle arrivée qu'on lui enlève Maya, sa petite sœur et désormais unique famille. Gaia devra une nouvelle fois puiser au plus profond d'elle-même pour renverser la hiérarchie et briser les interdits.
Mon avis
Des aventures d’un autre genre pour Gaia, mais tout aussi prenantes, même si moins intenses que dans le premier tome, peut-être. L’histoire est toujours aussi sympa, toujours aussi bien écrite, avec des personnages toujours aussi attachants, et pas mal de suspense et de frustration…
Mais attention, grande nouveauté, on n’a pas de triangle amoureux, mais un carré ! L’auteure elle-même le mentionne, et j’ai trouvé ça plutôt marrant… Pourquoi pas, après tout, quitte à faire dans le cliché, autant y aller franco, et bizarrement ça m’a plu !
L’intrigue sous-jacente est très… intrigante. Je regrette juste qu’on n’ait pas eu plus de détails sur les « problèmes de santé » dont souffrent certains habitants de Zile. Je suis peut-être la seule, mais franchement ça m’aurait carrément fait kiffer d’avoir une théorie bien gaulée à ce sujet. Déformation professionnelle…
Ce que j’aime dans cette série (et qu’on retrouve dans beaucoup d’autres, heureusement, mais pas dans toutes, malheureusement), c’est l’absence de mièvrerie et d’auto-apitoiement des personnages. Gaia est une jeune femme forte et affirmée, qui fait des choix et les assume, même si elle les regrette. Léon prend carrément de la profondeur et révèle un potentiel de beau mâle musclé plutôt affriolant (je sais, je suis une obsédée, je vois que ça, hé ben ?). Les personnages secondaires sont tout aussi bien travaillés, et on sent qu’ils ne sont pas là que pour la figuration : chaque personnage, chaque détail, chaque fait sert l’histoire. Une vraie bonne dystopie, quoi !

mardi 2 octobre 2012

Legend, tome 1 - Marie Lu


June est un prodige. À quinze ans, elle fait partie de l'élite de son pays. Brillante et patriote, son avenir est assuré 
dans les hauts rangs de l'armée.

Day est le criminel le plus recherché du territoire. Né dans les taudis qui enserrent la ville, il sévit depuis des années sans que les autorités parviennent à l'arrêter.

Issus de deux mondes que tout oppose, ils n'ont aucune raison de se rencontrer... jusqu'au jour où le frère de June est assassiné. Persuadée que Day est responsable de ce crime, June se lance dans une traque sans merci... Mais est-elle prête à découvrir la vérité ?
Mon avis
C’est très bien écrit, rythmé, je ne me suis pas ennuyée une seconde.
Que dire de l’histoire… rien de particulier, en fait. Elle est bien pensée même si pas extrêmement originale, mais la narration donnée alternativement par les deux personnages principaux, June et Day, personnages attachants, intelligents, très matures pour leur âge et qui se battent chacun à leur manière pour vivre, en fait un moment intense de lecture.
Il y a de l’amourette mais pas trop, de l’action, du suspense. Marie Lu ne va pas forcément vers la facilité pour ses intrigues et ses dénouements, n’épargne pas ses personnages et ne s’englue pas dans des états d’âme mièvres et interminables, sans pour autant passer à côté des émotions indispensables au lecteur pour s’identifier aux héros et vivre pleinement l’histoire avec eux.
Bref, un bon cocktail pour passer un bon moment.

lundi 1 octobre 2012

Devil City, tome 1 - Jana Oliver


Des démons sont apparus à la surface de la terre quand la crise économique a mis le monde à genoux. Atlanta n'a pas été épargnée. Des hommes ont choisi de devenir piégeurs de démons, un métier dangereux et exclusivement masculin. Enfin, jusqu'à ce que Riley, fille d'un piégeur redoutable, décide de devenir elle aussi apprentie piégeuse... Riley devra prouver qu'elle est de la trempe des meilleurs. Ça tombe plutôt bien, les démons n'attendaient que ça...
Mon avis
Quelques longueurs, un style parfois hésitant au début, mais qui s’affirme au fil des chapitres.
On met pas mal de temps à comprendre où l’auteure veut en venir avec cette histoire, peut-être les trois quarts du bouquin : il n’y a pas vraiment d’intrigue ni de suspense, surtout une succession d’aventures qui en font tout de même un livre sympa avec pas mal d’action et de surprises, de bonnes idées, des personnages bien construits avec des personnalités bien marquées, des moments drôles, des moments touchants, des moments frustrants.
Riley est une héroïne sympa, qui j’espère prendra un peu plus de maturité par la suite, et se rendra compte que Beck est quand même vachement mieux ! Beck qui, pour sa part, a tout le potentiel pour devenir le 379e BMM de ma vie. J’attends la suite pour en avoir le cœur net !
Ce n’est que vers la fin qu’on commence réellement à entrevoir une intrigue qui sera très certainement développée dans le second tome (à paraître ce mois-ci), et qu’il me tarde de découvrir. Disons que ce n’était que l’introduction !

jeudi 20 septembre 2012

New Victoria, tome 1 - Lia Habel


2195. Nora Dearly, jeune fille de la haute société de New Victoria, est plus intéressée par l’histoire militaire de son pays que par les bals et les jolies robes. Elle n’imaginait pas que la mort de son père, le docteur Dearly, la projetterait au cœur des conflits qui menacent les frontières du pays… Kidnappée par une faction rebelle, Nora doit combattre ses préjugés pour comprendre leurs motivations. Bram Griswold, un jeune soldat courageux et séduisant, entend bien lui ouvrir les yeux sur la véritable menace qui pèse sur les vivants… comme sur les morts.
Mon avis
Difficile de mettre une étiquette à ce livre… Science-fiction ? Dystopie ? Thriller futuriste ? Bon, personnellement j’ai opté pour le fantastique, même si rien dans cette histoire ne tient vraiment de la magie ou du surnaturel, malgré le fait qu’on parle ici de zombies.
Je n’aurais jamais cru qu’une histoire de zombies puisse être aussi bien foutue et intéressante. J’ai lu pas mal d’avis plutôt négatifs au sujet de ce livre, mais personnellement, j’ai beaucoup aimé (mais bon, j’admets qu’il ne m’en faut pas beaucoup pour apprécier une lecture : qu’elle me fasse oublier le monde qui m’entoure pendant quelques heures sans me faire pousser des soupirs d’ennui toutes les trois secondes, c’est à peu près tout ce que je lui demande).
Si au début j’ai eu peur que l’histoire vire rapidement au très glauque, j’ai vite été rassurée. Malgré les côtés lourds et sombres de la situation des personnages, l’auteure a su y mettre de la légèreté, et même de l’humour, sans pour autant tourner ses personnages en dérision. Au contraire, on apprend à les aimer malgré tout, à être triste pour eux, avoir peur pour eux, espérer avec eux, mais aussi rire avec eux. Un travail d’écriture vraiment bon à mon goût, autant sur le fond que sur la forme. J’ai trouvé l’explication de l’existence des zombies tout à fait plausible (enfin, dans une certaine mesure, mais n’oublions pas qu’on est dans un livre, et non dans une thèse de biologie), l’action présente juste comme il faut, l’intrigue bien menée.
Belle découverte pour moi, donc !

lundi 10 septembre 2012

Promise, tome 1 - Ally Condie


Cassia, 17 ans, vit dans une Société prétendument idéale qui dicte tout : les distractions, le travail, le lieu d’habitation, la nourriture, les vêtements, même la mort est programmée. Mais surtout, les Officiels organisent les mariages selon des critères de compatibilité idéale. Aussi, quand Cassia apprend qu’elle est promise à Xander, son meilleur ami depuis l’enfance, tout semble parfait ! Étrangement, c’est le visage d’un certain Ky qui apparaît sur le fichier numérique consacré à son Promis, avant que l’écran ne s’obscurcisse… Une erreur, lui dit-on ? Car Ky est issu d’une classe inférieure et n’a pas le droit de se marier. Intriguée, Cassia cherche à mieux connaître ce garçon au passé mystérieux. Ky est un garçon sensible qui lui fait découvrir l’écriture, la création poétique…
Mon avis
Ah, que dire… Je crois que la dystopie dérape. Pour moi, la dystopie, c’est se faire peur en imaginant ce que l’humanité pourrait devenir dans un futur plus ou moins proche, c’est retenir son souffle en se demandant ce qui va encore tomber sur le coin de la gueule de nos héros (enfin, héroïnes, la plupart du temps). Éventuellement, je ne suis pas contre une amourette, pourvu qu’elle vienne intensifier le tout (et pourvu que le mâle soit beau et musclé… ou au moins qu’il ait quelque chose qui fait rêver, quoi).
Ici, c’est l’inverse : on a l’amourette (on en bouffe plus que nécessaire, d’ailleurs), et on tente plus ou moins vainement d’intensifier le tout avec une intrigue… qui sert l’amourette et seulement l’amourette. Bref, Cassia est amoureuse, mais pas du bon donc ça fout le bordel et ça met tout le monde en danger, et voilà, on a notre histoire, passionnant, hein. Je n’ai pas trouvé grand chose d’intéressant à Cassia, elle n’a pas énormément de personnalité et réfléchit beaucoup… un peu trop ; Ky m’a semblé un peu fade, même s’il avait du potentiel… Seul Xander aurait pu retenir mon intérêt, seulement il n’est qu’un figurant dans le pseudo triangle amoureux, du coup on n’en retient pas grand chose au final.
Bon, je dis pas que j’ai pas apprécié, ça se lit vite, ça passe le temps, m’enfin heureusement que ça dure pas 600 pages, sinon j’aurais fini par me transformer en guimauve géante.
Enfin, je dis ça mais en bonne masochiste au neurone autodestructeur, je lirai le second tome, mais c’est juste parce qu’il se trouve déjà dans ma montagne à lire (et que j’aime me faire mal, de temps en temps).

dimanche 2 septembre 2012

Delirium, livre 2 - Lauren Oliver


Lena vit dans un monde où le gouvernement impose aux jeunes de 18 ans une opération pour les immuniser contre l’amour. A la veille de son opération, Lena découvre ce sentiment interdit avec Alex et ensemble ils décident de s’enfuir. Mais seule Lena y parvient. Après s’être échappée de Portland dans le Maine, Lena rejoint une communauté d’Invalides - les résistants au système - réfugiée dans la Nature. Là-bas, elle se transforme en guerrière de la résistance. Un futur sans Alex semble d’abord inimaginable, mais Lena va de l’avant. Elle combat pour lui et pour un monde où l’amour ne serait plus considéré comme une maladie. Entraînée dans un mélange explosif de révolution et de contre-insurrection, Lena doit lutter pour survivre et croire encore que l’amour est possible, et plus encore : souhaitable...
Mon avis
Peu de choses à dire sur ce second tome, même si cette lecture m’a encore beaucoup plu (peut-être même plus que le premier tome). Comme je le disais pour le premier, on fait vite le tour de la dystopie et même si on apprécie, il devient difficile de ne pas radoter.
Comme souvent dans les seconds tomes de dystopie, l’héroïne a quitté le monde bien établi dans lequel elle a grandi pour rallier la cause des rebelles après s’être rendu compte que la vraie vie c’était pas ce que le gouvernement en place a décidé. Elle en chie grave, elle a perdu des êtres chers, et elle œuvre pour le renversement du pouvoir en place. Avec ça on peut presque prédire ce qui se passera dans le troisième volet (à paraître en 2013) : elle va encore en chier un max, elle va contribuer à ce que tout se casse la gueule, elle va y perdre quelques plumes, mais heureusement tout sera bien qui finira bien. À vérifier l’année prochaine ! (mais j’espère quand même me tromper et être un peu surprise…).
Enfin, en attendant c’est pas la plus mauvaise dystopie que j’ai lu cet été, loin de là (explications dans quelques jours avec une dystopie toute gluante d’amûûr et de soupirs, avec de la guimauve dedans), il y a une vraie histoire, un vrai suspense, de vraies actions. Il manque juste l’originalité !

vendredi 24 août 2012

Delirium, livre 1 - Lauren Oliver


Lena vit dans un monde où l’amour est considéré comme le plus grand des maux. Un monde où tous les adultes de 18 ans subissent une opération du cerveau pour en être guéris. A quelques mois de subir à son tour « la Procédure », Lena fait une rencontre inattendue… Peu à peu elle découvre l’amour et comprend, comme sa mère avant elle, qu’il n’y a pas de plus grande liberté que laisser parler ses sentiments. Même si cela implique de quitter ses certitudes… « Ils prétendent qu’en guérissant de l’amour nous serons heureux et à l’abri du danger éternellement. Je les ai toujours crus. Jusqu’à maintenant. Maintenant, tout a changé. Maintenant, je préférerais être contaminée par l’amour ne serait-ce qu’une seconde plutôt que vivre un siècle étouffée par ce mensonge. »
Mon avis
Nouvelle plongée dans le monde de la dystopie Young Adult avec cette histoire très sympa, pleine de rebondissements, même si à force de lire des romans du genre, qui foisonnent en ce moment, on finit par retrouver toujours les mêmes ficelles : un gouvernement despotique qui décide même comment les citoyens doivent penser (et surtout ne pas penser), une héroïne qui aimerait bien rentrer dans le moule mais qui reste une indéfectible rebelle malgré tous ses efforts, un amoureux transi, une famille qui se casse à moitié la figure, des événements qui vont changer sa vie à jamais, et qui vont foutre le bordel un peu partout (comme par hasard) et tout et tout (on va pas refaire le dessin à chaque fois, hein).
Bref, du coup je ne trouve pas grand chose à en dire, à part que j’ai bien aimé, mais que j’aurais bien aimé un peu d’originalité aussi. Je me demande si c’est juste celui-là ou s’il vaudrait pas mieux que j’arrête la dystopie pendant quelque temps…
(Oui, je sais, plus d’un mois d’attente pour un article qui sert à rien, c’est frustrant, hein ! Mais t’en fais pas, je vais bientôt te parler de quelques beaux mâles qui vont faire cramer ta culotte rien que d’y penser.)

mardi 24 juillet 2012

Incarceron, tome 2 - Catherine Fisher


Le Cygne Noir
Alors que Finn s'est évadé d'Incarceron et s'apprête, à devenir roi, une nouvelle menace surgit, qui met sa vie, et celle de Claudia, en danger. Toujours enfermés dans la Prison, Keiro et Attia espèrent, s'échapper grâce au pouvoir d'un gant magique. Mais face obstacles qui s'accumulent, le rêve de liberté s'éloigne. Pendant ce temps, Incarceron poursuit ses propres désirs d'indépendance. En secret, la Prison se fabrique une arme ultime, une arme qui pourrait bien détruire le monde...
Mon avis
Cher adorateur en manque,
Ça fait quelques jours que je suis posée et que j’ai retrouvé une connexion à peu près potable, mais je dois bien avouer que je n’ai pas eu le courage de rebooter le cerveau pour venir t’honorer de ma prose. Pourtant il y a de quoi raconter, avec toute cette route, j’ai eu un peu de temps pour lire.
Bref, avant de reprendre la route demain, je me suis dit qu’il fallait quand même que je m’acquitte de mes devoirs envers toi, parce qu’après, je sais pas quand la civilisation reviendra à moi.
Aujourd’hui, je vais donc te parler du tome 2 d’Incarceron, dont j’avais lu le premier tome il y a quelques mois. J’avais déjà trouvé que l’histoire avait beaucoup de potentiel, mais déploré le manque de rebondissements. Ici, ça rebondit pas mal, l’histoire est vraiment très intéressante, originale, bien ficelée avec une atmosphère bien particulière, mais j’ai eu un mal fou à me plonger dedans, à me mettre dans la peau des personnages et à vivre pleinement cette aventure qui pourtant promet de grandes choses. Je ne saurais dire si c’est le style, la façon qu’a l’auteure de raconter tout ça, ou peut-être l’atmosphère, justement, plutôt sombre, oppressante, voire glauque, mais voilà, c’est pas très bien passé. Petite déception, donc, pour cette suite et fin dont j’attendais beaucoup…
Voilà, c'est tout. Faudra t'en contenter, les biscotos ou le cerveau, il faut choisir.

vendredi 29 juin 2012

Insurgent - Veronica Roth


One choice can transform you—or it can destroy you. But every choice has consequences, and as unrest surges in the factions all around her, Tris Prior must continue trying to save those she loves—and herself—while grappling with haunting questions of grief and forgiveness, identity and loyalty, politics and love.
Tris's initiation day should have been marked by celebration and victory with her chosen faction; instead, the day ended with unspeakable horrors. War now looms as conflict between the factions and their ideologies grows. And in times of war, sides must be chosen, secrets will emerge, and choices will become even more irrevocable—and even more powerful. Transformed by her own decisions but also by haunting grief and guilt, radical new discoveries, and shifting relationships, Tris must fully embrace her Divergence, even if she does not know what she may lose by doing so.
(Notre logiciel de traduction intégré a momentanément perdu son cerveau (oui, encore). Veuillez vous démerder tous seuls nous excuser pour la gêne occasionnée).
Mon avis
Ça m’énerve, ça m’éneeeeeeerve que la suite soit pas encore sortie ! (Et apparemment, c’est pas pour avant 2013. Me reste plus qu’à prier pour survivre au 21 décembre prochain, hein).
Bref, j’ai lu Insurgent, la suite de Divergent dont je n’ai évidemment pas pu attendre la sortie en VF. Comme ça m’arrive souvent dans les seconds tomes, j’ai au début eu un peu peur. Juste au début. Il ne m’a fallu que quelques pages pour me plonger complètement dedans. J’avais beaucoup aimé le premier tome, j’ai littéralement dévoré le second.
Si la première moitié est prenante quoique plutôt calme (enfin, tout est relatif, hein. On se remet surtout de ce qui s’est passé à la fin du premier et on s’installe dans une toute nouvelle situation), la seconde est riche en rebondissements, coups durs, coups bas et révélations. J’ai littéralement vécu dans le peau de Tris durant ces quelques heures de lecture, au point d’en avoir parfois la boule au ventre, la gorge serrée, et même du mal à dormir après m’être forcée à poser mon livre.
Et la fin… bon sang, c’est une vraie torture de ne pas pouvoir enchaîner directement sur la suite. C’est avec impatience que je vais surveiller sa sortie et me jeter dessus dès que ce sera possible.

dimanche 3 juin 2012

Portrait d'un Starter - Lissa Price


Une nouvelle exclusive pour découvrir l'univers de la série événement STARTERS, la nouvelle étoile noire de la dystopie. Dans un futur proche : après les ravages d'un virus mortel, seules ont survécu les populations très jeunes ou très âgées : les Starters et les Enders. Réduite à la misère, la jeune Callie, du haut de ses seize ans, tente de survivre dans la rue avec son petit frère. Elle prend alors une décision inimaginable : louer son corps à un mystérieux institut scientifique, la Banque des Corps...
Mon avis
Une nouvelle vite lue, mais à laquelle je n’ai pas trouvé grand intérêt. On voit le début de l’histoire de Callie, développée dans Starters, vue par son ami Michael, juste avant que ne commence son aventure à Prime Destinations. Il n’y a pas vraiment d’action, ni d’histoire, essentiellement des réflexions et questionnements du jeune homme. Si je l’avais lue avant de lire Starters, je ne pense même pas que ça m’aurait donné envie de poursuivre l’aventure. Heureusement, il s’en passe des choses dans le roman !
Cette nouvelle est disponible gratuitement au téléchargement sur le site dédié à la série. Deux autres nouvelles devraient sortir avant la publication du second tome, Enders, et j’espère qu’elles seront à la hauteur pour nous faire patienter en attendant la suite et fin des folles aventures de Callie !

mardi 22 mai 2012

Birth marked, tome 1 - Caragh M. O'Brien



Rebelle
Dans le monde où vit Gaia, il y a ceux qui habitent dans l'Enclave, derrière les murs du Bastion, et ceux, pauvres, comme elle, qui vivent à l'extérieur. Tous les mois, la jeune fille aide sa mère, sage-femme, à donner à l'Enclave un quota de trois bébés, qu'elle marque d'un étrange dessin à l'encre. Jusqu'au jour où ses parents sont brutalement emprisonnés. Gaia comprend alors que le Bastion en a après le ruban que son père lui a légué et sur lequel est brodé un mystérieux code. Le temps est venu pour la jeune fille de choisir : continuer à servir l'Enclave, ou y pénétrer pour tenter de percer les secrets du ruban. Au péril de sa vie.
Mon avis
Voilà une dystopie young adult somme toute assez classique dans sa forme : un futur dans lequel les événements climatiques et politiques ont poussé l’humanité à la régression, avec tout de même quelques innovations technologiques qui permettent au lecteur de se souvenir que l’histoire ne se passe pas au Moyen-Âge, une société aux inégalités extrêmes, soigneusement compartimentée et presque confinée dans des espaces plus ou moins clos, un système dans lequel seules quelques personnes détiennent la toute puissance mais qui commence à devenir sérieusement bancal, d’autant plus que l’héroïne courageuse à la forte personnalité et aux tendances légèrement rebelles va se trouver par la force des choses poussée à mettre le bordel dans tout ça et à devenir une sorte d’icône de la probable révolution à venir…
Classique, donc, mais pas banale. Ici, on aborde certes les thèmes récurrents de l’oppression, de l’injustice, de l’immense supériorité des riches sur les pauvres, mais pas que. Ce que j’ai trouvé le plus intéressant dans cette histoire, c’est la façon d’aborder le sujet de la consanguinité, duquel tout va découler. Bon, je vais pas non plus tout raconter, hein, mais l’auteure nous a concocté là une histoire vraiment bien ficelée et très prenante, avec des personnages attachants, beaucoup de rebondissements, pas mal de suspense, quelques passages émouvants et puis, évidemment, un peu de romantisme, parce que c’est bon pour le moral ! (En tout cas, pour le mien, ça l’est.)
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