mercredi 10 octobre 2012

Birth marked, tome 2 - Caragh M. O'Brien


Bannie
Gaia a quitté l'Enclave, fuyant ses lois injustes et sa répression cruelle, pour partir à la recherche de sa grand-mère dans la Forêt Morte. Mais la société qu'elle y découvre est bien loin de l'utopie à laquelle elle s'attendait. Les femmes y dictent leur loi, en particulier Olivia, la Matriarche, et toutes les relations y sont régies par des règles strictes. À peine la jeune fille est-elle arrivée qu'on lui enlève Maya, sa petite sœur et désormais unique famille. Gaia devra une nouvelle fois puiser au plus profond d'elle-même pour renverser la hiérarchie et briser les interdits.
Mon avis
Des aventures d’un autre genre pour Gaia, mais tout aussi prenantes, même si moins intenses que dans le premier tome, peut-être. L’histoire est toujours aussi sympa, toujours aussi bien écrite, avec des personnages toujours aussi attachants, et pas mal de suspense et de frustration…
Mais attention, grande nouveauté, on n’a pas de triangle amoureux, mais un carré ! L’auteure elle-même le mentionne, et j’ai trouvé ça plutôt marrant… Pourquoi pas, après tout, quitte à faire dans le cliché, autant y aller franco, et bizarrement ça m’a plu !
L’intrigue sous-jacente est très… intrigante. Je regrette juste qu’on n’ait pas eu plus de détails sur les « problèmes de santé » dont souffrent certains habitants de Zile. Je suis peut-être la seule, mais franchement ça m’aurait carrément fait kiffer d’avoir une théorie bien gaulée à ce sujet. Déformation professionnelle…
Ce que j’aime dans cette série (et qu’on retrouve dans beaucoup d’autres, heureusement, mais pas dans toutes, malheureusement), c’est l’absence de mièvrerie et d’auto-apitoiement des personnages. Gaia est une jeune femme forte et affirmée, qui fait des choix et les assume, même si elle les regrette. Léon prend carrément de la profondeur et révèle un potentiel de beau mâle musclé plutôt affriolant (je sais, je suis une obsédée, je vois que ça, hé ben ?). Les personnages secondaires sont tout aussi bien travaillés, et on sent qu’ils ne sont pas là que pour la figuration : chaque personnage, chaque détail, chaque fait sert l’histoire. Une vraie bonne dystopie, quoi !

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