mercredi 20 mai 2015

The book of Ivy - Amy Engel


Voilà cinquante ans qu’une guerre nucléaire a décimé la population mondiale. Un groupe de survivants d’une dizaine de milliers de personnes a fini par se former, et ce qui reste des États-Unis d’Amérique s’est choisi un président. Mais des deux familles qui se sont affrontées pour obtenir le pouvoir, la mienne a perdu. Aujourd’hui, les fils et les filles des adversaires d’autrefois sont contraints de s’épouser, chaque année, lors d’une cérémonie censée assurer l’unité du peuple.
J’ai seize ans cette année, et mon tour est venu.
Je m’appelle Ivy Westfall, et je n’ai qu’une seule et unique mission dans la vie : tuer le garçon qu’on me destine, Bishop, le fils du président. Depuis ma plus tendre enfance, je me prépare pour ce moment. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes. Les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche…
Bishop doit mourir. Et je serai celle qui le tuera.
Née pour trahir et faite pour tuer… Sera-t-elle à la hauteur ? À la fois histoire d’amour torturée, thriller psychologique et dystopie cruelle, The Book of Ivy vous entraîne dans un compte à rebours haletant dont vous ne sortirez pas indemnes.
Mon avis
Moui, moui, moui…
Après tout ce que j’en avais lu, j’attendais de ce livre que ce soit quelque chose d’énorme, la dystopie de l’année, le truc qui chamboulerait mon petit neurone en mal d’aventures. Bon, soyons honnêtes, j’ai apprécié cette lecture. Mais bon, franchement pas de quoi friser l’hystérie.
Déjà, pour le côté dystopie, c’est surtout un fond sonore, la scène qui permet à Ivy et Bishop de jouer leur histoire. Mais sérieusement, ça aurait pu être un roman historique, de fantasy ou de science-fiction, ça aurait donné la même chose. Là, j’ai juste eu la sensation que l’étiquette « dystopie » n’est qu’un argument marketing, parce que la dystopie, ça fait vendre (la preuve, je l’ai acheté. Bien joué !)
Non, là, le contexte n’a au final que peu d’importance, il n’est là que pour servir l’histoire de nos deux héros qui, certes, sont attendrissants, mais n’ont pas vraiment l’étoffe d’une Katniss ou d’un Quatre. Du coup, on oscille plutôt entre la romance et le drame, et il s’y passe au final assez peu de choses, du moins rien de très extraordinaire, seulement une histoire naissante entre deux êtres qui à la base n’avaient pas envie d’être ensemble. Même la mission d’Ivy se retrouve complètement noyée dans la masse, et on n’en entrevoit réellement le fil que dans les cinquante dernières pages.
Bref, un livre qui se lit bien, mais une petite déception dans le sens où je m’attendais à beaucoup mieux et beaucoup plus torturé. Cela dit, je compte sur le second tome, à paraître en VO en novembre 2015, pour rehausser un peu le niveau…

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