mercredi 16 novembre 2011

Les tribulations d'une caissière - Anna Sam


Elle s'appelle Anna, elle a vingt-huit ans, un diplôme universitaire de littérature et huit ans d'expérience derrière une caisse de supermarché. Un métier peu propice aux échanges, ponctué de gestes automatiques... Anna aurait pu se sentir devenir un robot si elle n'avait eu l'idée de raconter son travail, jour après jour. Elle vous a vu passer à la caisse. Vous avez été des clients faciles ou des emmerdeurs, riches ou pauvres, complexés de la consommation ou frimeurs. Vous l'avez confondue avec une plante verte ou vous lui avez dit bonjour, vous avez trépigné à l'ouverture du magasin ou avez été l'habitué nonchalant des fermetures. Anna, vous l'avez draguée, méprisée, insultée. Il ne se passe rien dans la vie d'une caissière ? Maintenant, prenez votre chariot et suivez Anna jusqu'à sa caisse.
Mon avis
Les diverses critiques que j’avais lues avant d’inclure ce livre sans ma liste n’étaient pas toujours très élogieuses, mais en tant qu’ex-caissière, j’avais envie de le lire, juste pour me rappeler quelques bons souvenirs… Alors, quand MarionF l’a proposé dans le cadre de son opération Livres voyageurs, je me suis dit que c’était la bonne occasion !
Mais bon, au final, encore un livre que je me félicite de ne pas avoir acheté. S’il n’était pas aussi vite lu, il est fort possible qu’il aurait fini par atterrir dans ma prestigieuse liste des livres abandonnés. Anna Sam, malgré son diplôme universitaire de littérature, ne me semble pas avoir de grand talent en ce qui concerne l’écriture. Son humour est un peu lourd, pas vraiment percutant, même si on sent qu’elle essaie. Si j’ai apprécié l’effort, ça m’a pas vraiment transportée.
J’ai tout de même souvent souri, parce que forcément, certaines situations, et pas nécessairement les moins aberrantes, font partie du quotidien de toute caissière. Par exemple, la responsabilité de la caissière, quoi qu’il arrive. Je me souviens m’être fait hurler dessus par une bonne femme parce qu’un néon du plafond venait de sa casser la gueule au rayon surgelés. Et là, tu te retrouves tellement con que tu ne trouves rien d’autre à dire que « Euh… désolée… ».
Enfin, je ne vais pas commencer à m’étendre sur mes propres aventures, je pourrais aussi en faire un blog, comme toute caissière (alors que je n’y ai passé qu’un an et demi…). Je ne m’étendrai pas non plus sur certaines de ses anecdotes qui me semblent un peu exagérées (notamment sur le comptage manuel de la recette de toute une journée). Je terminerai juste en me demandant avec perplexité pourquoi on fait tout un foin de ce bouquin. J’ai eu l’occasion de lire d’autres blogs sur le même thème qui m’ont fait hurler de rire plus d’une fois, tant c’était écrit avec cynisme et malice. Anna Sam n’est rien d’autre pour moi qu’une chanceuse qui s’est trouvée au bon endroit, au bon moment… Vous voulez quelque chose qui défrise vraiment ? Allez plutôt voir par là. En ce qui concerne le présent bouquin, après tout vous faites bien ce qui vous chante, m'enfin si vous avez mieux à faire, n'hésitez pas.

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