lundi 14 novembre 2011

Que la meilleure gagne - Elizabeth Young


Existe-t-il pire situation que de tomber amoureuse du petit copain de votre meilleure amie ? Oui, flasher sur celui de votre ennemie attitrée ! Un scénario catastrophe auquel Harriet, garçon manqué à l'humour ravageur, va malheureusement devoir se frotter, la miss n'ayant rien trouvé de mieux que de fondre littéralement pour le beau et séduisant John. Un authentique idéal masculin aperçu, peu de temps auparavant, main dans la main avec cette sacrée Nina, ex-camarade de classe arrogante, autosatisfaite et bien trop sexy pour inspirer confiance.
Tiraillée entre désir et culpabilité, victime d'un sérieux complexe d'infériorité, Harriet parviendra-t-elle enfin à se venger de ses années de vexation ? Dans cette course au petit ami, tous les coups sont permis...
Mon avis
Pocket a le chic pour sortir des couvertures toutes moisies, du moins quand il s’agit de littérature sentimentalo-humoristique pour gonzesses, mais ne vous y fiez pas, cette petite histoire sympathique est loin d’être aussi rébarbative que sa vitrine ! (ben ouais faut dire les choses comme elles sont, la demoiselle sur la couverture, ben elle ressemble à rien. Encore que, si elle s’arrangeait un peu… bref.)
Tout ça pour dire que si je n’avais pas déjà lu et grandement apprécié Petites embrouilles et pieux mensonges de la même auteure, jamais il ne me serait venu à l’idée de m’intéresser à celui-ci (oui, je suis superficielle).
On reste évidemment dans le même genre : une presque trentenaire qui a plus ou moins la poisse avec les hommes qui tombe un jour sur l’homme parfait, mais comme si tout se passait bien il n’y aurait rien à raconter, eh ben évidemment elle en voit des vertes et des pas mûres, elle galère, elle pédale dans la semoule, elle s’arrache les cheveux, bref, elle en chie à mort. Mais ne vous en faites pas, tout est bien qui finit bien ! Rooo c’est bon hein, c’est pas du spoiler, tout le monde sait que dans ce genre d’histoire ça finit toujours bien (c’est bien pour ça qu’on les lit d’ailleurs, pour refermer le livre avec la banane, pas avec un flingue déjà collé contre la tempe). Cette presque trentenaire, qui se prénomme Harriet, est comme vous et moi : elle a un boulot plus ou moins satisfaisant, quelques soucis d’autorité avec ses cheveux et son chat, des problèmes de plomberie, des amis pas toujours sortables, des parents en pleine crise de la cinquantaine… Mais aussi juste ce qu’il faut d’humour pour faire de cette histoire plutôt conventionnelle (la chick-lit, on en fait vite le tour) un très bon moment de lecture, rafraîchissant et amusant.

Allez, un p’tit extrait, pour donner le ton :
« En outre, nous comparions les mérites de vivre au XIXe siècle par rapport à aujourd'hui: d'un côté, il n'y avait pas de Tampax ni de déodorant, il fallait savoir chanter d'une voix douce et broder des coussins. De l'autre, vous aviez des mecs qui vous disaient: "Permettez-moi de vous dire à quel point je brûle d'admiration et d'amour pour vous", au lieu de: "Alors, t'as envie de baiser?" »

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