lundi 30 janvier 2012

Psi-Changeling, tome 1 - Nalini Singh


Esclave des sens
Dans un monde où les émotions sont interdites, les Psis punissent toute forme de désir. Sascha Duncan fait exception à la règle. Lucas Hunter est un métamorphe avide de sensations. Il est bien décidé à trouver le meurtrier qui a tué sa compagne de meute. Sascha sera son ticket d’entrée... Il découvrira vite que cette Psi en apparence froide comme la glace est capable d'éprouver des émotions... et qu’elle fascine l'animal en lui. Pris au milieu de leurs deux univers en conflit, Lucas et Sascha doivent jouer leurs rôles... ou tout sacrifier pour goûter au plaisir interdit.
Mon avis
Bon, me v’là bien. J’étais partie pour faire une critique un peu cynique, pas très sympa, mais au final je me suis ravisée, parce que ça aurait été gratuitement méchant (NON, ce n’est pas mon genre). Cette histoire ne casse pas des briques, certes, je ne me suis pas non plus retrouvée pendue au plafond, mais il y a là dedans quelque chose d’attendrissant, d’innocent, qui en fait un divertissement rafraîchissant (t’as vu un peu cette sublime série de rimes ?), voire même original : j’avais presque oublié que les héroïnes d’aujourd’hui ne sont pas toutes des rocs qui ont déjà tout vécu et se croient capables de porter le monde à bout de bras. Sascha a l’étoffe d’une héroïne, oui, mais qui admet sans problème que pour ça, elle a besoin de son beau mâle musclé. C’est l’histoire toute simple d’une nana un peu paumée qui découvre que le monde du dehors c’est beau, que les gens ils sont gentils (enfin, pas tous, mais quand même), et ça, ça fait du bien. Voui, ça dégouline de mièvrerie, voui, c’est stéréotypé à souhait (Lucas, beau léopard-garou aux yeux verts et aux muscles tout rutilants, félin jusqu’au bout de la… euh… des griffes et qui sent la promesse du sexe passionné à plein nez, s’éprend follement de Sascha, plantureuse brune aux yeux étincelants et à la crinière de sauvageonne, et vice-versa, alors qu’elle est censée se la jouer froide comme la Laponie, mais évidemment, elle peut pas résister), voui, l’intrigue est plutôt simplette (on se doute pas, mais alors PAS DU TOUT que c’est *biiip* le coupable), voui, j’ai pas mal bâillé, des fois, mais quand même, c’était pas si désagréable que ça. Même que j’ai trouvé ça mignon. Voui.

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